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Transformation des adénocarcinomes en cancers bronchiques à petites cellules : un mode de résistance au traitement - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.117 
L. Ferrer 1, , M. Giaj Levra 1, S. Novello 2, J. Mazières 3, V. Westeel 4, N. Girard 5, M. Poudenx 6, J. Le Treut 7, M.R. Migliorini 8, C. Audigier Valette 9, A. Madroszyk 10, C. Leduc 11, M. Locatelli-Sanchez 5, F. Barbieri 12, A.C. Toffart 1, D. Moro-Sibilot 1
1 CHU de Grenoble-Alpes, Grenoble, France 
2 Université de Turin, Turin, Italie 
3 CHU de Toulouse, Toulouse, France 
4 CHU de Besançon, Besançon, France 
5 Hôpitaux civils de Lyon, Lyon, France 
6 Centre Antoigne-Lacassagne, Nice, France 
7 Centre hospitalier d’Aix-en-Provence, Aix-en-Provence, France 
8 Azienda Ospedaliera San Camillo Fortanini, Rome, Italie 
9 Centre hospitalier Sainte-Musse, Toulon, France 
10 Institut Paoli-Calmettes, Marseille, France 
11 CHU de Strasbourg, Strasbourg, France 
12 Hopital Universitaire Policlinico de Modena, Modene, Italie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Une mutation du gène de l’epidermal growth factor (EGFR) est retrouvée dans 12 % des adénocarcinomes pulmonaires. Elle confère une sensibilité aux inhibiteurs de tyrosine kinase. Parmi les mécanismes de résistance connus, une transformation en cancer à petites cellules (CPC) est décrite dans 3 à 4 % des cas. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques et données de survie de patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) transformé en CPC.

Méthodes

Cette étude est rétrospective, multicentrique (27 centres en France et en Italie). Entre 2005 et 2015, les patients présentant un CBNPC de stade III ou IV avec transformation en CPC prouvée histologiquement ont été inclus.

Résultats

Parmi les 47 cas étudiés, 34 étaient initialement EGFR-mutés et 13 ne l’étaient pas. L’âge médian des patients était de 62 [interquartile : 25–75 %, 56–70] ans. Parmi les patients mutés, 19 (63 %) étaient non fumeurs, 25 (74 %) ont bénéficié d’une analyse moléculaire à transformation (identification de 20 mutations oncogéniques). La médiane de survie au diagnostic initial était significativement moins bonne pour les patients mutés, 28 [IQ : 25–75 %, 17–41] mois contre 41 [36–49] mois pour les non-mutés (p=0,02). Après transformation en CPC, la même tendance était retrouvée avec une médiane de survie de 8 [3–12] mois pour les mutés et 13 [6–15] mois pour les non-mutés (p=0,11).

Conclusion

Les CPC survenant chez des patients EGFR-mutés semblent plus agressifs que ceux survenant chez des patients non mutés. Cette nouvelle entité n’est que partiellement expliquée et les caractéristiques moléculaires avant et après la transformation doivent être étudiées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A55-A56 - janvier 2017 Retour au numéro
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