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La TEP au 18FDG est-elle plus précoce que le scanner thoracique pour détecter les progressions tumorales intrathoraciques chez les patients en cours de traitement pour un cancer pulmonaire ? - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.238 
C. Riquier 1, , J.J. Lafitte 2, M. Rémy-Jardin 3, C. Hossein-Foucher 4
1 Service de pneumologie, Arras, France 
2 Pneumologie, Lille, France 
3 Imagerie thoracique, Lille, France 
4 Médecine nucléaire, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’imagerie métabolique par Tomodensitométrie par émissions de postions au 18 FLuoroDesoxyGucose (TEP au 18 FDG) rend parfois des résultats discordants avec ceux de l’imagerie morphologique [1], qui reste la référence pour évaluer la réponse tumorale aux traitements par chimiothérapie des cancers pulmonaire. L’objectif de ce travail était de vérifier si la TEP au 18 FDG permettait de détecter les progressions thoraciques plus précocement que le scanner thoracique chez des patients en cours de traitement pour un cancer non à petites cellules.

Méthodes

Au total, 320 bilans de réévaluation après chimiothérapie parmi 134 patients souffrant de cancer non à petites cellules et comportant scanner thoracique et TEP au 18FDG ont été recueillis rétrospectivement. Nous avons évalué si la mise en évidence d’une progression thoracique par la TEP sans progression morphologique concomitante précédait l’apparation d’une progression morphologique via une étude cas-témoins, par patient et par cible analysable. Nous avons également recherché un seuil de SUVmax prédictif de progression.

Résultats

Vingt-deux patients ont présenté une progression métabolique sans progression morphologique concomitante, et 41 % ont été confirmés en progression. Une lésion cible en progression métabolique avait plus de risque d’être en progression morphologique lors du bilan suivant (37 %), comparativement à une cible non en progression (22 %), sans être statistiquement significatif : OR : 2, IC95 % (0,954–4,223), p=0,06. L’augmentation du SUVmax des cibles en progression métabolique et dont la progression morphologique était confirmée au bilan suivant était de 3,15 versus 1,9 pour les cibles dont la progression n’était pas confirmée, mais la différence n’était pas significative (p=0,08), ne nous permettant pas de déterminer un seuil prédictif de progression.

Conclusion

Notre étude n’a pas permis de mettre en évidence une précocité significative de la TEP sur le scanner pour détecter les progressions tumorales intra thoraciques, mais 41 % des progressions métaboliques étaient finalement confirmées. Ces deux imageries sont complémentaires pour l’évaluation de la réponse tumorale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A109 - janvier 2018 Retour au numéro
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