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Enquête sur la prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) en pratique libérale - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.308 
F. Le Guillou 1, , D. Vernet 1, B. Stach 1, M. Larrousse 1, C. Zanetti 1, P. Mace 2
1 Association de réflexion sur le parcours de soins en milieu respiratoire, La-Rochelle, France 
2 Boehringer-Ingelheim France, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’association de réflexion sur le parcours de soins en milieu respiratoire (APSR), réalise des enquêtes en milieu libéral.

Méthodes

Enquête réalisée du 6 juin au 20 juillet 2017 auprès des 534 adhérents pneumologues de l’APSR. Le questionnaire comportait 6 parties : profil du répondant, place de la prise en charge des PID dans l’activité, place de la discussion multidisciplinaire (DMD), le suivi, le parcours de soins, l’organisation dans la prise en charge des PID.

Résultats

Cent treize réponses (21 %) réparties sur toute la France, avec un âge moyen de 55 à 65 ans (47 %), exerçant en libéral et en clinique privée (57 %). La fibrose pulmonaire représente 1 à 5 % de l’activité chez 58 % de ces pneumologues. Le bilan initial et le suivi sont bien connus et réalisés de façon systématique avec un bilan clinique, biologique, fonctionnel respiratoire et un scanner thoracique. Au total, 99 % des répondants travaillent en collaboration avec d’autres pneumologues pour la prise en charge, 68 % participent à une DMD et 63 % initient le traitement décidé lors de la DMD. Au total, 73 % ont recours à la réhabilitation respiratoire pour la prise en charge de la fibrose pulmonaire. Le test de marche 6mn est réalisé dans 89 % des cas avant la mise en place d’une oxygénothérapie de déambulation. Les principaux obstacles à la mise en place d’un traitement antifibrosant sont les effets secondaires potentiels (65 %), l’âge du patient (59 %), les formes initiales de la maladie avec les formes légères asymptomatiques (49 %) et les formes sévères (53 %), la prescription hospitalière initiale (40 %). Au total, 55 % des répondants adressent leurs patients de façon occasionnelle à un référent pour confirmation du diagnostic des cas difficiles et 58 % souhaitent une amélioration des relations des pratiques en facilitant les échanges entre les différents acteurs. Parmi les répondants, 100 % estiment que la fibrose pulmonaire doit être prise en charge et suivi par les pneumologues.

Conclusion

La prise en charge en milieu ambulatoire est fréquente, de bonne qualité, organisée, efficiente avec une collaboration des différents acteurs (DMD), un adressage dans certains cas pour un avis ponctuel. La mise en place des différents traitements (réhabilitation, antifibrosant) est réalisée par le spécialiste de proximité du patient. Les répondants souhaitent poursuivre et améliorer la collaboration entre les acteurs pour la prise en charge des patients. L’analyse de ces résultats doit tenir compte du fait que les 21 % de répondants sont probablement les plus investis dans la FPI.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A139 - janvier 2018 Retour au numéro
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