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Connaissances et pratiques en tabacologie au sein des centres de lutte antituberculeuse (CLATs) en France - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.401 
G. Gravil-Baillon 1, J. Perriot 2, , P. Fraisse 3
1 CLAT-74 Sud, centre hospitalier Annecy-Genevois, Annecy, France 
2 CLAT-63 centre de tabacologie Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France 
3 Service de pneumologie, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de cette étude est d’évaluer les connaissances et pratiques d’aide à l’arrêt du tabac des équipes des centres de lutte antituberculeuse vis-à-vis des consultants fumeurs qu’ils soient infectés par le bacille tuberculeux (ITL) ou malades de tuberculose pulmonaire (TM). Les fumeurs présentent en effet un risque d’évolution plus sévère des infections (survenue de tuberculose maladie : TM) ou de leurs maladies (formes excavées, récidivantes ou mortelles). Ces patients sont par ailleurs moins observants de leur traitement et adhérents à leur suivi.

Méthodes

Un questionnaire en ligne à été soumis aux soignants des 101 CLATs Français (Départements de métropole et d’outre-mer). Soixante et un questionnaires complétés ont été recueillis, couvrant 37,6 % des CLATs de l’ensemble des régions françaises. Médecins et infirmiers ont répondus à part égale aux questionnaires. Les items abordaient l’épidémiologie de la tuberculose et du tabagisme ; les mécanismes physiopathologiques de cette relation. Les spécificités de la tuberculose pulmonaire chez les fumeurs. La formation en tabacologie des acteurs des CLATs et la prise en charge offerte aux consultants fumeurs.

Résultats

L’épidémiologie et la physiopathologie liant ces deux problématiques sont connues (95 % de bonnes réponses), l’expression de la TM pulmonaire chez le fumeur et la relation entre tabagisme et ITL le sont moins bien (63,4 % et 69,2 % de réponses appropriées respectivement) La prise en charge des fumeurs comprend : l’identification du tabagisme (90,1 % des cas) et une autre intervention chez 80,5 % des répondeurs (conseil d’arrêt : 61,1 %, orientation vers une consultation de tabacologie : 48,1 %, aide à l’arrêt au sein du CLAT : 16,7 % des cas) Le dépistage du tabagisme est d’autant plus systématique que les professionnels ont reçu une formation en éducation thérapeutique du patient, et l’aide à l’arrêt du tabac qu’ils sont formés en tabacologie. La motivation à intégrer une pratique tabacologique systématique est d’autant plus grande que le CLAT concerné recense un nombre élevé de cas de déclaration obligatoire de tuberculoses.

Conclusion

Le tabagisme est un facteur de risque d’infection tuberculeuse, il aggrave l’évolution des tuberculoses maladies, en particulier pulmonaires. Les tuberculeux fumeurs doivent être aidés à arrêter de fumer. Les professionnels des CLATs sont sensibilisés à cette mission d’aide à l’arrêt du tabac ; leur formation en tabacologie doit cependant s’améliorer.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A176 - janvier 2018 Retour au numéro
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  • Étude rétrospective portant sur dix cas de tuberculose urogénitale
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