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Prévalence et caractéristiques du chevauchement Asthme-BPCO au service de pneumologie B du CHU d’Oran - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.443 
A. Bouchareb , D. Bourkadi, A. Zaoui, M.A. Bennani
 Oran, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’asthme et la BPCO sont souvent vus comme des maladies distinctes et exclusives, principalement en raison de la sélection des cas typiques. Il est, par contre, difficile de poser un diagnostic clair dans un nombre substantiel de cas qui présentent des traits des deux pathologies, une situation qu’on peut qualifier de chevauchement entre asthme et BPCO « ACO » dont la prévalence n’est pas encore bien connue.

Méthodes

Une étude prospective et descriptive a été menée auprès de 115 patients durant 3 mois dans une consultation spécialisée du service de pneumologie B. Les patients ont bénéficié d’un questionnaire sur l’approche syndromique des maladies respiratoires chroniques selon les recommandations GINA et de GOLD 2015, d’une radiographie thoracique de face. Les caractéristiques cliniques radiologiques et spirométriques de ces patients ont été comparées et analysées.

Résultats

La prévalence du chevauchement était de 6 % parmi les 115 patients, l’âge moyen des malades présentant un OVERLAP dans notre étude était de 57 ans, contre 41,86 ans chez les asthmatiques et 63,55 ans chez BPCO. Des antécédents personnels d’asthme avant l’âge de 20 ans ont été notés chez 23 malades asthmatiques, tous les malades avec un chevauchement, mais chez aucun patient avec BPCO. L’intoxication tabagique était plus importante chez les BPCO pures et l’ACO respectivement 41,58 UPA et 45,83 UPA contre 20,32 UPA chez les asthmatiques. Les patients présentant un chevauchement était plus symptomatique que les BPCO et les asthmatiques purs, le nombre moyen d’exacerbations était plus élevé dans le groupe ACO (2,5 par année) contre (2,11 par année) dans le groupe BPCO.

Conclusion

Le chevauchement ASTHME-BPCO est une réalité dont la prévalence n’est pas négligeable, il nécessite une approche thérapeutique plus ciblée. Le regain d’intérêt par la communauté scientifique notamment GOLD et GINA est un pas en avant dans la caractérisation phénotypique et la recherche clinique sur ce syndrome.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A195 - janvier 2018 Retour au numéro
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