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Impact de l’antibiothérapie sur les symptômes et la durée d’hospitalisations des exacerbations de BPCO - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.448 
K. Deghdegh 1, , F. Khalloufi 1, L. Belaid 2, F. Atoui 1, R. Yakoubi 1, R. Benali 1
1 Service de pneumologie CHU, Annaba, Algérie 
2 STMR EPSP Annaba, Annaba, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’infection est la cause la plus fréquente des exacerbations de la bronchopneumopathie chronique obstructive (EABPCO) [1]. Les criteres de prescription sont bien définis. L’impact de l’ATB sur les EABPCO est controversé [2]. Dans cette étude nous décrivons la place de l’ATB dans la prise en charge des EABPCO et son impact sur les symptômes et la durée moyenne d’hospitalisation (DMH).

Méthodes

Étude descriptive rétrospective de 3 ans (01.01.2013 au 31.12.2015) incluant tous les cas hospitalisés pour EABPCO au service de pneumologie du CHU Annaba. Les caractéristiques de la population d’étude ont étés notées. Les symptômes cliniques, les signes de gravité, les étiologies, le type Anthonisen, le traitement ATB prescrit, et la durée moyenne d’hospitalisation (DMH) de la 1re exacerbation ont étés recueillis. Notre population a été divisée en 2 groupes : Groupe A (avec ATB) et Groupe B (sans ATB) indépendamment du traitement associé. L’analyse statistique : MINITAB 16 et le seuil de signification p<0,05.

Résultats

Au total, 148 cas ont été inclus, dont 98,43 % des hommes. Âge moyen 69,28±14,1 ans. Tabagisme 54,8±15,64 P/A. Évolution de la BPCO : 6,91 ans. VEMS 42,17±88,21 %. Indice de Charlson 3,31. Les étiologies des EABPCO : présumée bactérienne (48,61 %) dont 6,7 % des cas germe isolé le type I Anthonisen est le plus fréquent 49,78 des cas. Les symptômes à l’hospitalisation dyspnée (84,79 %) ; fièvre (43,57 %) ; purulence des crachats (48,22 %). Signes de gravité de l’EABPCO retrouvés chez 34,15 % des cas. Le groupe A : 91 cas (61,48 % avec ATB) et le groupe B : 57 cas (37,52 %). L’amoxcilline-acide Clavulinique est l’antibiotique le plus prescris (41 % des cas). Le groupe A à la sortie avait significativement : une DMH plus courte (8,7jours vs 10,4jours) (p=0,02) moins de purulence (p=0,011) et de volume des crachats, (p=0,031) mais la toux, et les sifflements étaient non significative.

Conclusion

La maîtrise de l’infection bactérienne est l’un des moyens thérapeutiques importants dans le traitement des EABPCO et semble avoir un effet positif sur la réduction de la DMH et les symptômes de l’EABPCO.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A197-A198 - janvier 2018 Retour au numéro
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