S'abonner

Rôle du régime alimentaire dans le développement de la BPCO chez des sujets non-fumeurs exposés à des poussières organiques - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.455 
J. Saussereau 1, , J.C. Dalphin 1, A. Guillien 2, B. Degano 2
1 Service de pneumologie, hôpital Jean-Minjoz, 2, boulevard Fleming, 25030 Besançon cedex, Besançon, France 
2 Service d’explorations fonctionnelles de la respiration, de l’exercice et de la dyspnée, hôpital Jean-Minjoz, 2, boulevard Fleming, 25030 Besançon cedex, Besançon, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Le tabagisme ainsi que l’exposition aux poussières organiques sont deux facteurs de risque de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Une alimentation malsaine est associée à une moins bonne fonction ventilatoire, pouvant aboutir à une BPCO. Le but est d’étudier si les habitudes alimentaires évaluées à l’aide de l’Alternate Healthy Eating Index (AHEI) sont liées à l’existence d’une BPCO chez les producteurs laitiers et chez les sujets sans exposition professionnelle.

Méthodes

Le score AHEI a été calculé sur la base d’un questionnaire de fréquence alimentaire adapté. L’impédancemétrie a été utilisée pour évaluer la composition corporelle des patients. Les analyses ont été réalisées chez 97 producteurs laitiers atteints de BPCO (DF-COPD), 85 patients BPCO sans exposition professionnelle (NF-COPD), 68 producteurs laitiers sans BPCO (DF-Controls) et 66 patients sans exposition professionnelle ni BPCO (NF-Controls).

Résultats

La composition corporelle était comparable dans tous les groupes, notamment l’index de masse non-grasse (FFMI). La moyenne du score AHEI était similaire dans tous les groupes, même après ajustement sur le statut tabagique. Le groupe DF-COPD avait un score inférieur au groupe NF-COPD en ce qui concerne le ratio de viande blanche par rapport à la viande rouge (3,5±1,2 vs 4,2±1,2 ; p=0,003), et un score supérieur pour la consommation de fibres céréalières (5,0±1,3 vs. 4,3±1,7 ; p=0,02).

Conclusion

Il n’y a aucune preuve d’une différence significative des habitudes alimentaires ni de la composition corporelle entre les patients BPCO et les témoins sains, ni entre les producteurs laitiers et les patients sans exposition professionnelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 35 - N° S

P. A200 - janvier 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Particularités évolutives de la BPCO chez les anciens tuberculeux
  • A. Ben Saad, G. Trigui, S. Cheikh Mhamed, N. Fahem, R. Kadoussi, R. Khemakhem, S. Joobeur, M. Bouhoula, N. Rouatbi, A. El Kamel
| Article suivant Article suivant
  • Eosinophiles et exacerbation de BPCO
  • M. Porzio, E. Zapata, M. Canuet, R. Kessler