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Stratégies diagnostiques et profil étiologique des pleurésies malignes - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.508 
R. Yahiaoui 1, , N. Atlaoui 1, E. Bouaddou 1, N. Djennane 2, R. Boughrarou 3, R. Amrane 1, A. Fissa 1
1 Service de Pneumologie CHU Bab El Oued, Alger, Algérie 
2 Service de cyto-anatomopathologie, Alger, Algérie 
3 Service de Radiologie, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pleurésies malignes sont habituellement découvertes dans le cadre d’une néoplasie connue évolutive, et la pleurésie signe alors l’extension locale ou métastatique de la maladie. Cependant elles peuvent aussi révéler l’affection maligne. Notre objectif est de définir la fréquence de ces pleurésies compliquant une néoplasie connue, de déterminer les stratégies diagnostiques, et de rechercher leurs étiologies principales.

Méthodes

Cent cinquante huit patients atteints de pleurésies ont été colligés de façon prospective dans un service de pneumologie sur une période de 3 ans (2011 à 2014).

Résultats

Parmi les 158 patients, 67 cas (42,4 %) de pleurésie étaient d’origine maligne, la moyenne d’âge était de 62,5 ans avec une prédominance masculine (74,76 %) et un sex-ratio de 1,05. Le diagnostic était confirmé grâce à la cytologie du liquide pleural (71,6 %), à la biopsie pleural à l’aiguille (55,2 %) et à la thoracoscopie (10,4 %). Les métastases pleurales représentaient 95,5 % des cas, dont 61,2 % ont révélé une néoplasie méconnue. L’étiologie de la pleurésie néoplasique était le plus fréquemment d’origine métastatique dans 93,75 % et primitive dans 6,25 %. Parmi l’ensemble de ces pleurésies, le cancer bronchique était la première cause retrouvée dans ces pleurésies néoplasiques (43,7 %), suivi de cancer mammaire (25 %), digestif (6,25 %), lymphome primitif (6,25 %), thyroïdien (4,16 %) et indéterminé (2 %).

Conclusion

Dans notre série, le cancer bronchique primitif et le carcinome mammaire, sont les 02 tumeurs solides, le plus souvent en cause dans la survenue de ces pleurésies carcinomateuses secondaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A220-A221 - janvier 2018 Retour au numéro
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