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Évaluation de la qualité de vie en oncologie thoracique - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.525 
I. Badri, N. Moussa , N. Mkawar, N. Bahloul, A. Kotti, W. Feki, W. Kteta, S. Msaed, W.-K. Rekik, H. Ayedi, I. Yangui, S. Kammoun
 Service de pneumologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le cancer du poumon (CP) est l’une des principales causes de décès par cancer dans le monde entier. La survie ne s’est que peu améliorée en dépit des nouvelles thérapies. Compte tenu de l’importance des symptômes et d’une morbidité toujours très sévère, l’évaluation de la qualité de vie devient un enjeu important chez ces patients.

Méthodes

Étude prospective menée entre juillet 2016 et juin 2017, au service de pneumologie de Sfax ayant inclus 80 patients porteurs d’un CP confirmé histologiquement stade III B et IV. La qualité de vie était évaluée par le questionnaire (EORTC QLQ-C30), la dépression par le score HAD, la douleur par l’échelle visuelle analogique et le Performance Status (PS) par l’indice de karnofsky.

Résultats

L’âge moyen de nos patients était de 61,20 ans avec un sex-ratio de (19). Soixante-seize patients étaient tabagiques actifs avec une consommation moyenne de 62,53 PA. Le PS était à 1 (8 %) PS à 2 (12 %) PS à 3 (45 %) et PS à 4 (35 %). Le CP était classé stade III B dans 35 % des cas et IV dans 65 %. Parmi les patients, 95 % recevaient une chimiothérapie palliative. Quatre-vingt-dix pour cent des patients étaient sous antalgique palier 1 et 25 % sous paliers 2 et 40 % sous dérivés morphiniques avec une dose moyenne de 46mg. La douleur était rapportée par 85 % des patients malgré la prise d’antalgiques. Une altération de la qualité de vie en se basant sur le questionnaire (EORTC QLQ-C30) était constatée chez 42 % des patients [1]. Une humeur dépressive était présente chez 48 patients soit 60 %. Les patients ayant une altération de leur qualité de vie avaient un PS à 4 dans 58 % des et un PS à 3 dans 41 % des cas. Il y avait une corrélation statistiquement significative entre l’altération de la qualité de vie et la présence de troubles dépressifs (p=0,01) [2], l’absence de contrôle de la douleur et le stade avancé de PS (p=0,005).

Conclusion

L’analyse de la qualité de vie est considérée comme une composante essentielle de la gestion thérapeutique du CP et doit être effectuée régulièrement. Mais l’outil de son évaluation idéal n’existe pas, et les problèmes de subjectivité et de perte de données représentent encore des facteurs limitant à son utilisation en routine.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A227 - janvier 2018 Retour au numéro
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