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Prévalence de certaines manifestations respiratoires dans la région de Dakar : corrélation avec le niveau de particule en suspension fine inférieur à 10 ?m (PM10) - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.536 
M. Ndao 1, , K. Thiam 2, F.B.R. Mbaye 2, M.F. Sarr 2, J.M.A.N. Sagne 2, S. Dia 2, W. Ka 2, A. Mbow 2, Y. Dia Kane 2, N.O. Toure Badiane 2
1 Service de pneumologie du CHU Fann, Dakar, Sénégal 
2 Pneumologie, Dakar, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pollution atmosphérique constitue un vaste ensemble regroupant de nombreuses molécules et particules de taille et d’effets secondaires variables. Parmi les particules on distingue les PM10 pouvant être considérés comme un facteur induisant ou exacerbant une pathologie respiratoire préexistante. Le but de l’étude était de corréler ces différentes affections respiratoires aux pics de PM10.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale descriptive et analytique incluant au niveau des 29 districts sanitaires de Dakar de 2011 à 2016 tous individus venus en consultation pour une symptomatologie respiratoire. La mesure journalière des niveaux de PM10 avait été faite, grâce au centre de gestion de la qualité de l’air par l’intermédiaire des 5 stations installées à Dakar.

Résultats

Durant les 06 années, 342 203 patients avaient consulté pour une symptomatologie respiratoire. La bronchite aiguë représentait 42,49 % (n=145 402) des motifs de consultation, 15,08 % (n=51 611) avaient une bronchite chronique, 14,10 % (n=48 237) avaient une infection respiratoire aiguë basse non transmissible. L’angine était retrouvée chez 12,35 % (n=42 257) des patients, 9,01 % (n=30 834) avaient consulté pour une crise d’asthme et 6,97 % (n=23 862) présentaient d’autres affections de la sphère ORL telles que la sinusite ou la rhinite. Pour les PM10 la moyenne annuelle de 2011 à 2016 était respectivement de 158,75μg/m3 ; 180,76μg/m3 ; 130,92μg/m3 ; 124,41μg/m3 ; 152,5μg/m3 ; 130,92μg/m3. La corrélation donne un seuil de significativité p=0,021 pour la bronchite chronique, 0,015 pour la crise d’asthme et 0,016 pour les autres affections de la sphère ORL avec des coefficients de corrélation respectivement à 0,272 ; 0,287 et 0,284.

Conclusion

La quantification de liens entre les niveaux de pollution atmosphérique et les consultations à l’hôpital présente un intérêt, notamment en vue de prévenir les éventuels méfaits de constituants de l’air mais aussi d’établir certaines recommandations et perspectives de communication.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A231 - janvier 2018 Retour au numéro
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