L’aspergillus est à l’origine de diverses atteintes respiratoires. L’imagerie joue un rôle essentiel dans la distinction entre ces différentes atteintes.
Nous proposons une étude rétrospective concernant 105 cas d’aspergillose pulmonaire hospitalisés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre janvier 2003 et décembre 2016.
La moyenne d’âge était 50 ans avec prédominance masculine (60 %). On trouvait le tabagisme chez 82 % des cas, le cannabisme dans 21 % des cas et un antécédent de tuberculose pulmonaire dans 97 % des cas. Les maîtres symptômes étaient le syndrome bronchique présent dans 100 % des cas et les hémoptysies dans 91 % des cas. La radiographie thoracique avait montré une image en grelot dans 32 % des cas, un aspect de lobe ou de poumon détruit dans 30 % des cas, des images cavitaires dans 32 % des cas et des opacités rondes dans 16 % des cas. La TDM thoracique montrait des images de mycétomes dans 46 % des cas, des cavitations dans 50 % des cas, un épaississement septal et pleural dans 32 % des cas, une bronchiolite diffuse dans 20 % des cas, des DDB proximales avec impactions mucoïdes dans 4 % des cas. Les diagnostics retenus étaient des aspergillomes simples dans 51 % des cas, complexes dans 29 % des cas, d’aspergillose pulmonaire chronique nécrosante dans 18 % des cas et aspergillose bronchopulmonaire allergique dans 2 % des cas.
Une bonne lecture de la TDM thoracique est essentielle pour différentier les formes de l’aspergillose respiratoires et guider la conduite thérapeutique.
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Publié par Elsevier Masson SAS.