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Association entre l’efficacité de l’immunothérapie et les effets secondaires dysimmunitaires spécifiques dans le cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.124 
M. Grangeon , P. Tomasini, S. Chaleat, A. Jeanson, M. Souquet-Bressand, N. Khobta, J. Bermudez, Y. Trigui, L. Greillier, M. Blanchon, M. Boucekine, C. Mascaux, F. Barlesi
 Multidisciplinary oncology and therapeutic innovations department, Aix-Marseille university, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’immunothérapie est de plus en plus utilisée pour traiter les cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules (CBNPC). Leur utilisation à conduit à l’apparition de nouveaux effets secondaires spécifiques de type dysimmunitaires. Des données ont été collectées à propos de leur incidence, diagnostic, prévention et traitement. Cependant, les données manquent quant au rôle potentiel de ces effets secondaires dysimmunitaires pour prédire l’efficacité de l’immunothérapie. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer l’association entre l’incidence et la sévérité de ces effets secondaires dysimmunitaires et l’efficacité de l’immunothérapie chez les patients traités pour un CBNPC métastatique.

Méthodes

Dans cette étude rétrospective, incluant deux centres, les données cliniques, biologiques, de traitement et d’efficacité étaient recueillies chez des patients atteints d’un CBNPC qui ont reçu au minimum une cure d’immunothérapie entre avril 2013 et février 2017. L’objectif principal était d’établir l’association entre les effets secondaires dysimmunitaires et la survie globale (SG). Les objectifs secondaires étaient la survie sans progression (SSP), le taux de réponse objectif (TRO), et le taux de contrôle de la maladie (TCM).

Résultats

Au total, 278 patients ont été inclus, la médiane de survie était de 14 094 mois, la survie sans progression était de 2661 mois, le taux de réponse objectif était de 13 %, le taux de contrôle de la maladie était de 51,3 %. La SG, la SSP et le TRO étaient significativement plus long chez les patients présentant des effets secondaires dysimmunitaires par rapport à ceux n’en présentant pas : respectivement, la SG n’était pas atteinte contre 8,21 mois (HR=0,31 [0,2–0,48], p<0,001), la SSP était de 5,2 mois contre 2,04 mois (HR=0,46 [0,35–0,6], p<0,001), le TRO était de 21,3 % contre 6,7 % (HR=3,76 [1,74–8,17], p=0,001).

Conclusion

Cette étude est la première et la plus grande série de cas montrant une plus longue survie globale, survie sans progression et taux de réponse objectif chez des patients atteints d’un CBNPC traités par immunothérapie présentant des effets secondaires dysimmunitaires spécifiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A60 - janvier 2018 Retour au numéro
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  • L’immunothérapie par inhibiteur de checkpoint immunitaire (ICI), un traitement chimiosensibilisant dans les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) ?
  • M. Souquet-Bressand, P. Tomasini, A. Jeanson, M. Boucekine, N. Khobta, M. Grangeon, S. Chaleat, C. Fournier, L. Greillier, F. Palmerini, F. Barlesi, C. Mascaux
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