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Traitement des CBNPC métastatiques sans mutation de l’EGFR au-delà de la première ligne dans la cohorte BIOMARQUEURS-France : inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR ou chimiothérapie - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.126 
P. Tomasini 1, , S. Brosseau 2, J. Mazières 3, J.P. Merlio 4, M. Beau-Faller 5, J. Mosser 6, M. Wislez 7, L. Ouafik 8, B. Besse 9, I. Rouquette 10, D. Debieuvre 11, F. Escande 12, V. Westee 13, C. Audigier-Valette 14, P. Missy 15, A. Langlais 15, F. Morin 15, D. Moro-Sibilot 16, G. Zalcman 17, F. Barlesi 1
1 Inserm U911 CRO2, service d’oncologie multidisciplinaire et innovations thérapeutiques, Aix-Marseille université, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
2 CIC 1425-CLIP2 Paris-Nord, service d’oncologie thoracique, hôpital Bichat-Claude-Bernard, université Paris-Diderot, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), Paris, France 
3 Pôle voies respiratoires, service de pneumologie, hôpital Larrey, centre hospitalier universitaire de Toulouse, Toulouse, France 
4 Pôle biologie et anatomie pathologique, histologie et pathologie moléculaires des tumeurs, centre hospitalier universitaire de Bordeaux, université de Bordeaux, Bordeaux, France 
5 Laboratoire de biochimie et de biologie moléculaire et plate-forme de génomique des cancers, centre hospitalier universitaire de Strasbourg, hôpital de Hautepierre, Strasbourg, France 
6 service de génétique moléculaire et génomique, plateforme INCA, centre hospitalier universitaire de Rennes, Rennes, France 
7 Service de pneumologie, hôpital Tenon, Sorbonne universités, UPMC université de Paris 06, GRC n04, Theranoscan, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, Paris, France 
8 Service de transfert d’oncologie biologique, Aix-Marseille université, Assistance publique–Hôpitaux de Marseille, Marseille, France 
9 Gustave-Roussy Cancer Campus, département de médecine, Villejuif, France 
10 Service d’anatomie pathologique, centre hospitalier universitaire de Toulouse, institut universitaire du cancer de Toulouse, Oncopôle, Toulouse, France 
11 Service de pneumologie, hôpital Émile-Muller, GHRMSA, Mulhouse, France 
12 Laboratoire de biochimie et biologie moléculaire, centre de biologie pathologie, centre hospitalier régional universitaire de Lille, Lille, France 
13 Service de pneumologie, hôpital Jean-Minjoz, centre hospitalier régional universitaire de Besançon, Besançon, France 
14 Service de pneumologie, centre hospitalier Sainte-Musse, Toulon, France 
15 Intergroupe francophone de cancérologie thoracique (IFCT), Paris, France 
16 Unité d’oncologie thoracique, clinique de pneumologie, centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes, Grenoble, France 
17 CIC 1425-CLIP2 Paris-Nord, Inserm U830 « Génétique et biologie des cancers », service d’oncologie thoracique, centre de recherche, institut Curie, hôpital Bichat-Claude Bernard, université Paris-Diderot, Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP), Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR (ITK-EGFR) ont l’AMM pour le traitement de 2e ligne des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) métastatiques sans mutation de l’EGFR (EGFR−). Cependant, les essais randomisés les comparant à la chimiothérapie dans cette population n’ont montré aucun bénéfice de survie. De plus, plusieurs nouvelles molécules d’immunothérapie ont également reçu une AMM dans cette indication. Il est donc nécessaire de réévaluer le rôle des ITK-EGFR dans le traitement des CBNPC EGFR − au-delà de la 1re ligne.

Méthodes

L’étude BIOMARQUEURS-France est une large cohorte nationale de patients ayant bénéficié d’analyse de biologie moléculaire. Nous avons utilisé cette cohorte pour recueillir des données cliniques, biologiques et de survie de patients EGFR- traités en 2e ligne par ITK-EGFR ou chimiothérapie, et comparé les survies après pondération par la probabilité inverse de traitement (technique type « score de propension »).

Résultats

Parmi 1278 patients identifiés sur 17 640, 868 ont reçu une chimiothérapie et 410 un ITK-EGFR. Les médianes de survie globale (SG) et survie sans progression (SSP) étaient plus longues avec la chimiothérapie qu’avec les ITK-EGFR. La SG était respectivement de 8,38 versus 4,99 mois (HRaj=0,70, IC 95 % 0,59–0,83 ; p<0,0001) et la SSP de 4,30 versus 2,83 mois (HRaj=0,66, IC 95 % 0,57–0,77 ; p<0,0001).

Conclusion

Cette étude est utile pour guider la stratégie thérapeutique des CBNPC EGFR- au-delà de la 1re ligne dans une démarche intégrant plusieurs lignes thérapeutiques. L’immunothérapie est maintenant validée et largement utilisée en 2e ligne. En 3e ligne, la chimiothérapie doit être préférée aux ITK-EGFR, la SG et la SSP étant plus longues chez les patients traités par chimiothérapie.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A61 - janvier 2018 Retour au numéro
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