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Enquête sur le parcours de soins dans l’asthme - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.133 
C. Rolland 1, , M. Sapène 2
1 Asthme & allergies, Boulogne-Billancourt, France 
2 Asthme & allergies, Bordeaux, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Suite à différents témoignages de personnes souffrant d’asthme auprès du numéro vert asthme & allergies infos service (0800 19 20 21), asthme & allergies a constaté que le parcours de soins dans cette maladie n’était pas toujours optimal. Nous avons souhaité réaliser une enquête pour faire un état des lieux et recueillir du verbatim patients.

Méthodes

Un questionnaire de 10 questions, auto-administré via le logiciel Survey Monkey, a été proposé aux patients sur le site internet d’asthme & allergies entre le 29/05 et le 07/07/2017.

Résultats

Deux cent quarante six réponses ont été collectées. L’échantillon se compose à 79,7 % de femmes. 32,9 % des répondants ont moins de 30 ans, 45,9 % ont entre 31 et 50 ans et 21,2 % ont plus de 50 ans. À la question : quel médecin vous suit pour votre asthme ? (plusieurs réponses possibles) : 65 % sont suivi par un médecin généraliste, 34 % par un pneumologue libéral, 29 % par un pneumologue hospitalier, 26 % par un allergologue. La fréquence des visites est tous les 3 mois pour 32,5 % des patients, 2 fois par an pour 25,6 %, 1 fois par an pour 21,1 %, tous les mois pour 10,1 %. Soixante-dix-neuf virgule pour cent déclarent avoir bénéficié d’EFR et 78,9 % de tests d’allergie. La moitié des patients (49,6 %) a reçu un plan d’action en cas de crise. Au total, 44,9 % des répondants ont été hospitalisés à cause de leur asthme. Parmi les patients hospitalisés pour asthme, seuls 51 % d’entre eux sont repartis de l’hôpital avec un rendez-vous chez un pneumologue. Le suivi médical pour asthme est qualifié d’inexistant pour 9,7 %, d’insuffisant pour 29,5 %, de correct pour 32 %, de satisfaisant pour 18,5 % et de très satisfaisant pour 10,1 %.

Conclusion

L’analyse des verbatim montre que les répondants à cette enquête sont essentiellement des personnes souffrant d’asthme sévère ce qui explique les taux élevés d’EFR, de tests d’allergie et d’hospitalisations. Il est intéressant de noter malgré tout que seuls 51 % ont eu un rendez-vous avec un pneumologue après hospitalisation et que moins de la moitié d’entre eux a reçu un plan d’action en cas de crise. Enfin, les patients expriment leur difficulté à obtenir un diagnostic, que bien souvent le rendez-vous avec le pneumologue a été pris à leur initiative et que les délais pour obtenir un rendez-vous sont trop long. Ils expriment également l’opinion que l’asthme n’est pas suffisamment pris au sérieux.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A65 - janvier 2018 Retour au numéro
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