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Place du traitement inhalé durant le jeûne du point de vue des patients - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.139 
R. Gargouri , W. Feki, N. Ayadi, N. Bahloul, A. Kotti, S. Msaad, H. Ayadi, I. Yangui, S. Kammoun
 Service de pneumologie et de physiologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’adhérence au traitement inhalé est importante pour l’équilibre de plusieurs maladies respiratoires. Cependant, il existe des facteurs interférents tels que les croyances religieuses qui nécessitent une attention particulière.

Méthodes

Il s’agit de 39 patients ayant été inclus dans cette étude. Ces patients ont répondu à un questionnaire à propos de l’utilisation du traitement inhalé. Les réponses ont été recueillies à deux reprises : avant et après la période du jeûne.

Résultats

Cinq patients ne faisaient pas le jeûne pendant le mois de Ramadhan, à cause des maladies respiratoires dans 60 % des cas. L’asthme représente 48,71 % des cas, et la BPCO 17,94 %. L’utilisation moyenne des broncho-dilatateurs à action courte a été estimée à trois fois par jour. L’utilisation des corticoïdes inhalés a été notée dans 84,61 % des cas. Leur utilisation moyenne a été estimée à deux fois par jour. L’utilisation d’une association de corticoïdes inhalés et de broncho-dilatateurs à longue durée d’action a été notée dans 33,33 % des cas. Dix-sept patients se sont plaints des effets secondaires. Le jeûne a amplifié ces signes selon sept patients. Le traitement inhalé a été interrompu par dix patients pendant le jeûne dans le passé, et il s’agissait de corticoïdes inhalés dans 80 % des cas. La modification du temps de prise médicamenteuse selon les horaires de la rupture du jeûne a été notée dans 38,46 % des cas. Les patients qui ont maintenu leur traitement aux même horaires, même s’ils étaient en jeûne, ont présenté 35,9 % des cas. L’entretient a été refait après le mois de Ramadhan. La modification des horaires de prise a été notée dans 40 % des cas, tandis que 15 patients ont interrompu leur traitement inhalé. L’utilisation moyenne des broncho-dilatateurs à courte durée d’action a été diminuée à une fois par jour. Une crise de dyspnée sévère nécessitant le recours aux urgences a été rapportée par 11 patients.

Conclusion

Avant chaque période de jeûne, les médecins doivent rappeler à leurs patients l’importance du traitement inhalé aussi bien celui de la crise, que celui du fond.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A67 - janvier 2018 Retour au numéro
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