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Étude de phase III évaluant dans le cancer bronchique non à petites cellules de stade IV et d’histologie non épidermoïde ; deux stratégies de maintenance, l’une par pémétrexed en maintenance de continuation, l’autre en fonction de la réponse à la chimiothérapie d’induction : essai IFCT-GFPC 11-01 - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.018 
P.J. Souquet 1, , C. Audigier-Valette 2, O. Molinier 3, A. Cortot 4, J. Margery 5, S. Hominal 6, J. Tredaniel 7, T. Jeanfaivre 8, L. Kiakouama-Maleka 9, C. Locher 10, D. Herman 11, M. Marcq 12, C. Daniel 13, P. Merle 14, A. Vergnenegre 15, A. Dixmier 16, E. Amour 17, A. Langlais 17, M. Perol 18
1 CHU Lyon-Sud, Pierre-Bénite, France 
2 Centre hospitalier Sainte-Musse, Toulon, France 
3 Centre hospitalier de Le-Mans, Le-Mans, France 
4 CHU de Lille, Lille, France 
5 Hôpital Percy, Clamart, France 
6 Centre hospitalier Annecy-Genevois, Épagny-Metz-Tessy, France 
7 Hôpital Saint-Joseph, Paris, France 
8 CHU d’Angers, Angers, France 
9 CHU Croix-Rousse, Lyon, France 
10 GHEF de Meaux, Meaux, France 
11 Centre hospitalier de Nevers, Nevers, France 
12 Centre hospitalier de La-Roche-Sur-Yon, La-Roche-Sur-Yon, France 
13 Institut Curie, Paris, France 
14 CHU G.-Montpied, Clermont-Ferrand, France 
15 CHU de Limoges, Limoges, France 
16 Centre hospitalier d’Orléans, Orléans, France 
17 IFCT, Paris, France 
18 Centre Léon-Bérard, Lyon, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Une maintenance (M) est la stratégie habituellement réalisée dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules non épidermoïdes (CBNPCNE), après une chimiothérapie d’induction (CT). Le bénéfice de la switch maintenance apparaît plus grand pour les patients stables (MS) après CT alors que la M de continuation est meilleure pour les patients en réponse objective (RO). Cet essai compare une stratégie de M dépendant de la réponse au doublet cisplatine (C) gemcitabine (G) : M par G pour les RO et M par pémétrexed (P) pour les MS, vs CP suivie de P, quelle que soit la réponse (RO et MS) après la CT.

Méthodes

Critères d’inclusion : âge 18–70 ans, PS 0–1, CBNPCNE de stade IV en première ligne, naïf de toute chimiothérapie, sans mutation EGFR ou translocation ALK connue, inéligible au bévacizumab. Randomisation 1 :1 entre CG 4 cycles puis M par G si RO et M par P si MS ou CP 4 cycles et M par P si MS ou RO. Objectif principal : survie globale (SG), objectifs secondaires : survie sans progression (SSP), RO, toxicités.

Résultats

Au total, 932 patients ont été randomisés entre 07/12 et 06/16 (CG : 467, CP : 465). Les caractéristiques des patients étaient homogènes entre les deux groupes. Au total, 255 patients (54,6 %) du groupe CG ont eu une M (G : 142, P : 113) et 274 (58,9 %) du groupe CP. Le nombre médian de cycles de M était de 5 pour CG et 4 pour P. La SG était de 10,9 mois (m) pour CG vs 10,4m pour CP ; HR ajusté 0,97 (IC95 % : 0,84–1,13, p=0,72). La SSP était de 5,0m pour CG vs 4,7m pour CP, HR ajusté 0,96 (IC95 % : 0,84–1,10). La RO après la CT était de 5,1 % pour CG vs 33,8 % pour CP. Les toxicités étaient celles attendues pendant la CT d’induction. Pendant la M, les toxicités hématologiques de grade3 étaient de 28 % et 31 % des patients pour CG et CP respectivement : neutropénie fébrile (2,4 % vs 1,1 %), anémie (9,4 % vs 11,7 %), thrombopénie (6,7 % vs 5,8 %). Aucune toxicité non hématologique de grade3 n’était constatée dans plus de 5 % des cas sauf l’asthénie (3,9 % CG vs 5,1 % CP).

Conclusion

L’adaptation de la stratégie de maintenance à la réponse après la CT d’induction n’apporte pas de bénéfice en termes de survie globale ou de survie sans progression.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A7 - janvier 2018 Retour au numéro
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