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Identification et estimation de la prévalence de l’asthme sévère en France via l’échantillon généraliste de bénéficiaires - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.166 
C. Chouaid 1, C. Fabry-Vendrand 2, J. Ostinelli 2, M. Ait-Yahia 2, S. Bouée 3, , C. Laurendeau 3, J. Gourmelen 4, A. Bourdin 5
1 Service de pneumologie, CHI de Créteil, Créteil, France 
2 AstraZeneca, Courbevoie, France 
3 CEMKA, Bourg-La-Reine, France 
4 Inserm UMS 011, Villejuif, France 
5 Service de pneumologie, CHU de Montpellier, Montpellier, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

D’après la littérature, l’asthme sévère concerne 5 à 10 % des asthmatiques. L’objectif de cette analyse est d’estimer à partir de la base EGB 1 (échantillon généraliste de bénéficiaires, représentant 1 % des sujets couverts par le régime général de l’Assurance maladie), chez l’adulte, la prévalence des asthmes sévères en France.

Méthodes

Afin d’identifier les asthmatiques sévères, un algorithme a été construit à partir de 3 critères :

– les traitements délivrés (corticoïde inhalé [CSI] à moyenne ou forte dose avec un bêta-2 de longue durée d’action, omalizumab) ;

– les données d’ALD (2014) ;

– les motifs d’hospitalisations sur les années 2006–2014.

Résultats

L’algorithme a conduit à identifier deux groupes :

– les asthmatiques sévères « certains » : sujets traités par omalizumab, ou patients ayant eu au moins 10 délivrances en 2014 d’un traitement de CSI à moyenne ou forte dose associé à un bêta-2 de longue durée d’action, avec l’un des 2 critères suivants : ALD 14 (insuffisance respiratoire chronique grave) ou une hospitalisation pour asthme entre 2006 et 2014 (asthme en diagnostic principal ou associé) mais sans hospitalisation pour BPCO sur la même période ;

– les asthmatiques sévères « probables » : patients ayant eu au moins 10 délivrances en 2014 d’un traitement de CSI à moyenne ou forte dose associé à un bêta-2 de longue durée d’action et un des 3 critères suivants : (1) à la fois diagnostics d’asthme et de BPCO identifiés via une hospitalisation entre 2006 et 2014, (2) ALD 14 et diagnostics d’asthme et de BPCO identifiés dans la base EGB, (3) aucun diagnostic d’asthme ou de BPCO retrouvé dans la base et pas d’ALD pour une autre affection respiratoire.

Parmi les 23 757 sujets âgés de 18 ans et plus, l’algorithme identifie 850 patients avec asthme sévère certain (extrapolables à 95 000 personnes en France) et 1452 avec asthme sévère probable (extrapolables à 162 000 personnes en France).

Conclusion

L’asthme sévère peut être identifié dans l’EGB via un algorithme approprié, qui conduit par extrapolation, à une estimation de l’asthme sévère allant de 95 000 à 257 000 personnes (asthme sévère certain+probable) en France en 2014.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A79 - janvier 2018 Retour au numéro
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