L’asthme est une maladie inflammatoire des petites bronches donnant un syndrome bronchique obstructif réversible sous traitement. Actuellement, de plus en plus de patients ont recours aux médecines dites complémentaires ou alternatives et tout particulièrement à la phytothérapie. L’objectif de notre travail est d’estimer l’effet des plantes médicinales sur les symptômes cliniques de l’asthme et les modifications du VEMS.
Notre travail s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la phytothérapie. Pour cela, une enquête ethnobotanique a été effectuée auprès de 300 asthmatiques pris en charge à l’EPSP Hai Bouamama durant la période de 2014–2017.
Au total, 45,0 % de cette population d’étude ont recours aux plantes médicinales dont trois plantes répertoriées sont fréquemment utilisées. La prise d’une seule plante a été retrouvée chez 15,4 % des cas, deux plantes associées chez 37,5 % et un mélange de trois plantes a été noté chez 47,1 %. L’amélioration de la symptomatologie a été ressentie chez 60,6 % des malades sous phytothérapie dans un délai de 3 mois de prise.
La phytothérapie demeure encore une pratique utilisée par la population asthmatique en complément du traitement conventionnel. Malheureusement, en Algérie, il y a une inexistence d’un cadre réglementaire régissant les plantes médicinales.
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Publié par Elsevier Masson SAS.