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Maladies respiratoires allergiques et environnement intérieur - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.212 
S. Zaidane , H. Benjelloun, N. Zaghba, N. Yassine
 Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le contrôle de l’environnement est une étape essentielle dans le traitement des allergies respiratoires. Les expositions des milieux intérieurs occupent une place capitale dans le déclenchement et l’entretien de cette pathologie.

Méthodes

Afin d’évaluer l’importance de l’exposition de l’intérieur. Nous proposons une étude rétrospective concernant 88 patients suivis à la consultation d’allergologie au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca entre août 2016 et août 2017.

Résultats

La moyenne d’âge est de 35 ans avec 76,1 % de femmes. Trente-quatre pour cent des patients sont des femmes au foyer. L’atopie familiale est présente dans 57,3 % des cas. Les symptômes dominants sont la dyspnée sifflante dans 84,8 % des cas et les signes de rhinite dans 75,9 % des cas. Le principal facteur déclenchant est la poussière de maison dans 92,5 % des cas. Les expositions les plus retrouvées sont les expositions domiciliaires dans 64,6 % des cas dominées par la poussière de maison, suivie des détergents et produits de ménage dans 21,7 % des cas, la fumée de tabac dans 20,7 % des cas, les moisissures dans 14,8 % des cas et les animaux domestiques dans 7,3 % des cas. On note aussi dans les contaminants domiciliaires, les blattes dans 3,8 % des cas ainsi que les pesticides et les plantes de décoration. Les tests cutanés montrent une sensibilisation aux DP dans 26,4 % des cas, DF dans 24,8 % des cas, Blomia dans 18,3 % des cas et association des trois dans 18,5 % des cas. Une sensibilisation aux animaux domestiques est présente dans 8,3 % des cas, aux blattes dans 2,7 % des cas et à l’Alternaria dans 1 % des cas. L’asthme est retrouvé dans 86,4 % des cas, une rhinite dans 91,8 % des cas et l’association des deux dans 69,5 % des cas.

Conclusion

On note la présence considérable des aéro-contaminants du milieu intérieur des patients atteints d’allergies respiratoires, ce qui montre l’importance de la modification et du contrôle de l’environnement domiciliaire dans la prise en charge de cette population.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 35 - N° S

P. A96 - janvier 2018 Retour au numéro
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  • Asthme et sensibilisation cutanée à l’Alternaria alternata
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