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Pathologie anale : hémorroïdes, fissure anale et suppurations - 07/08/18

[24-060-A-10]  - Doi : 10.1016/S1241-8234(18)94124-6 
E. Crochet , E. Pommaret, N. Fathallah, M. Aubert, V. de Parades
 Service de proctologie médicochirurgicale, Institut Léopold Bellan, Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, 185, rue Raymond-Losserand, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

Résumé

La pathologie hémorroïdaire représente la première cause de consultation en proctologie. Lorsqu'elles se compliquent, les hémorroïdes externes sont à l'origine des thromboses, et les hémorroïdes internes sont responsables de saignements et/ou prolapsus. Les principaux traitements instrumentaux sont la photocoagulation infrarouge et la ligature élastique. Sur le plan chirurgical, l'hémorroïdectomie est plus efficace à long terme, mais expose à des suites plus longues et douloureuses. L'intervention de Longo ou la ligature sous contrôle Doppler avec ou sans mucopexie ont des indications plus restreintes et un taux d'échec et de récidive plus important. La fissure anale est la deuxième cause de consultation en proctologie. Le diagnostic est souvent cliniquement évident. Le traitement médical, avec notamment la régularisation du transit, est la première ligne habituellement recommandée. Cependant, la chirurgie est le traitement le plus efficace à long terme. Elle repose sur deux principes pouvant s'associer : diminuer le tonus sphinctérien et réaliser l'exérèse de la fissure anale. La sphinctérotomie latérale interne est la technique de référence dans la littérature internationale mais expose à un risque d'incontinence irréversible. En France, on lui préfère donc la fissurectomie, néanmoins plus à risque de récidive. La fistule anale est la plus fréquente des suppurations anopérinéales. Le traitement de la fistule anale est toujours chirurgical. Seule la prise en charge de l'abcès est urgente. Les objectifs sont de tarir la suppuration, éviter la récidive, et préserver l'appareil sphinctérien. La fistulotomie est la technique la plus efficace mais expose à des risques d'incontinence dans certaines situations. Les techniques d'épargne sphinctérienne se développent afin de préserver la continence mais sont à l'origine d'un taux d'échec important. La maladie de Crohn, le sinus pilonidal et la maladie de Verneuil sont à l'origine de la plupart des autres suppurations périnéales.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-clés : Hémorroïdes, Fissure anale, Fistule anale, Verneuil, Sinus pilonidal, Crohn


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 Pour citation, ne pas utiliser la référence ci-dessus de cet article, mais la référence de la version originale publiée dans EMC - Médecine d'urgence 2017;12(4):1-11 [25-050-B-40].


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