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Classification histomoléculaire des cancers pulmonaires - 17/12/18

Histomolecular classification of lung tumors

Doi : 10.1016/S1877-1203(18)30016-8 
M. Antoine 1, , J. Moroch 1, F. Kebir 1, M. Georges 1, A.-M. Ruppert 2, M. Wislez 2, J. Cadranel 2
1 AP-HP, Hôpital Tenon, Service de pathologie, 4 rue de la Chine, 75970 Paris cedex 20, France 
2 AP-HP, Hôpital Tenon, Service de pneumologie, 4 rue de la Chine, 75970 Paris cedex 20, France 

*Auteur correspondant.

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Résumé

Ces dernières années ont vu l’émergence d’une nouvelle classification histologique des cancers pulmonaires intégrant des données moléculaires. Des altérations moléculaires agissant comme des drivers oncogéniques et conférant une sensibilité à des traitements ciblés sont recherchées dans les CBNPC diagnostiqués à un stade avancé. Ces thérapies adaptées transforment le pronostic des patients. Si certaines cibles sont bien connues comme EGFR, KRAS, ALK, ROS, HER2 et BRAF mais pas toujours associées à un succès thérapeutique (KRAS), d’autres nombreuses mais peu fréquentes font l’objet de tests récents comme pour la voie MET (mutation de l’exon 14 et amplification), et les réarrangements de RET, NRG1, et NTRK. S’il existe certaines correspondances cliniques, morphologiques et phénotypiques avec le type d’altérations moléculaires, celles-ci n’ont que valeur d’orientation et ces tests doivent être pratiqués chez tous les patients présentant un CBNPC non épidermoïde de stade avancé. Le carcinome épidermoïde reste toujours le parent pauvre de cette stratégie moléculaire, mais est le candidat des thérapies immunitaires même si le biomarqueur prédictif : molécule, cellule ou signature immunitaire, ou charge mutationnelle n’est pas défini. Enfin, nombre d’entités rares caractérisées par une anomalie moléculaire spécifique diagnostique sont décrites dans le thorax, parfois communes à d’autres organes, mais ne bénéficient pas d’un traitement ciblé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

These last years, new histologic classification of lung cancer have integrated genetic studies. Molecular alterations acting as oncogenic drivers and causing sensibility to targeted therapy are described in non-squamous NSCLCs. These targeted therapies are associated with a better prognosis. Some of these targets are well known as EGFR, KRAS, ALK, ROS, HER2 et BRAF, but not always successful (KRAS); others, numerous but rare, are emerging one as MET pathway molecular abnormalities (gene amplification or MET exon 14 splicing sites mutations), and RET, NRG1 or NRTK1 genes rearrangements. However some clinical, histological or phenotypic features may be correlated with the type of these molecular alterations, molecular testing must be performed in all patients presenting with a non squamous NSCLC diagnosed with an advanced stage. Squamous carcinoma devoided of druggable alterations is a good candidate for immunotherapy, although the reliable biomarker is not well established. Finally, numerous other rare tumors are defined by specific mutation or gene fusion, however not allowing a targeted therapy.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots-Clés : Cancer bronchique non à petites cellules, Biomarqueurs, Classification OMS, Tumeurs pulmonaires

Keywords : Non-Small Cell Lung Cancer, Cancer biomarkers, WHO classification, Lung tumors


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Vol 10 - N° 3

P. 236-247 - octobre 2018 Retour au numéro
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