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Profil épidémiologique, clinique et radiologique des fibroses pulmonaires idiopathiques (FPI) - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.285 
F. Chaaibate , W. El Khattabi, H. Jabri, M.H. Afif
 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) regroupent des pathologies respiratoires de causes variées, elle forme avec la sarcoïdose et les connectivites les formes de PID les plus fréquentes. Le but de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique, clinique et radiologique des patients atteints de FPI.

Méthodes

C’est une étude rétrospective portant sur 135 patients hospitalisés pour PID colligés au service de pneumologie 20 août sur une période de janvier 2016–juin 2018, 13 patients ont été retenus devant les critères scanographiques de FPI.

Résultats

Sur 135 patients hospitalisés pour PID, 13 avaient une FPI, la moyenne d’âge était de 63 ans [52–73 ans], le sex-ratio était de 11 hommes/2 femmes, le tabagisme représente 54 % des cas. La clinique est dominé par la dyspnée dans 100 % des cas, la toux dans 63 % des cas, altération de l’état général dans 54 % les râles crépitants ont été trouvé dans 70 % et l’hippocratisme digital dans 54 % des cas, la radio thorax est non spécifique dominée dans 80 % des cas par un infiltrat réticulaire diffus, l’aspect scanographique est fait de paternes compatibles avec le diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique dans tous les cas, la bronchoscopie était normale dans 100 % des cas, LBA s’est révélé neutrophilique, le bilan des PID était négatif, le traitement est symptomatique en fonction du profil respiratoire, un seul patient a été mis sous pirfénidone.

Conclusion

Il a été démontré à travers ce travail qu’on doit évoquer une FPI devant des signes respiratoires non spécifiques chez les hommes de plus de 60 ans. La radio-thorax n’est pas d’une grande utilité quant au diagnostic contrairement à la TDM thoracique. L’histologie n’est pas nécessaire si les données radiologiques sont typiques. Il n’existe pas encore de traitement dont l’utilité a été prouvée, la FPI reste une maladie de mauvais pronostic.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A134-A135 - janvier 2019 Retour au numéro
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  • Qualité de vie des patients suivis pour pneumopathies infiltrantes diffuses au stade de fibrose
  • L. Elhamdaoui, H. Jabri, W. Elkhattabi, H. Afif
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  • Analyse médicoéconomique des traitements disponibles chez des patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique en France
  • E. Clay, O. Cristeau