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Prise en charge des pneumothorax spontanés dans un centre universitaire de Blida : à propos de 115 cas - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.331 
L. Nacef , Y. Kheloui
 Université de Soumaa, Blida, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le pneumothorax spontané est une pathologie fréquente, responsable de coûts directs et indirects importants. Les recommandations de prise en charge diffèrent selon les sociétés savantes.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et observationnelle faite dans un centre hospitalo-universitaire à Blida, concernant 115 patients, ayant consulté pour PNO spontané du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017. Le recueil des données se faisait sur une fiche de renseignements à partir des dossiers de malades hospitalisés au niveau du service des urgences.

Résultats

Il s’agit de 115 patients, 111 hommes et 04 femmes, un âge moyen de 45 ans ; sex-ratio 1/27. 66 % des patients étaient hospitalisés aux mois de printemps et d’été. Le tabagisme est noté chez 74 %. 17 % des cas sont admis pour une récidive de pneumothorax. Le délai de consultation ne dépasse pas une semaine dans 85 % des cas. La symptomatologie clinique est la douleur thoracique (78 %), la dyspnée (60 %). Sur la radiographie thoracique : on trouve un pneumothorax unilatéral total (107 cas), partiel (8 cas), compressif (8 cas), avec des lésions controlatérales (masse suspecte, pleurésie et ou caverne tuberculeuse dans 15 cas). On a recensé 79 % de pneumothorax spontanés primitifs et 21 % de PNO secondaire (cancer pulmonaire 11 %, tuberculose pulmonaire 7 % et BPCO 3 %). La prise en charge initiale est l’hospitalisation de tous les patients : l’exsufflation à l’aiguille était le premier geste pratiqué en urgence, avant le drainage pleural pratiqué dans 64 % des patients. Le retour du poumon à la paroi a été obtenu avant 15jours chez 63 % des cas. L’évolution était bonne dans 83 %. 14 % ont subi une pleurectomie chirurgicale. Les complications immédiates : infection de paroi dans 13 % des cas 3 % décès (arrêt cardio-respiratoire).

Conclusion

Le PNO spontané est un motif de consultation fréquent en urgence, pouvant être grave lorsqu’il survient sur un poumon pathologique, notamment l’emphysème pulmonaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A155 - janvier 2019 Retour au numéro
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