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Connaissances et attitudes et pratiques des médecins du CHU Treichville sur le syndrome d’apnée du sommeil à Abidjan - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.338 
Z. Koné 1, , K. Samaké 2, I. Guindo 2, A.T.J. Daix 2, G. Coulibaly 2, A.S. Bakayoko-Yéo 2, K.M.S. Domoua 2
1 Service de pneumo-phtisiologie, Abdjan, Côte d’Ivoire 
2 Service de pneumo-phtisiologie, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS), véritable problème de santé publique, est sous diagnostiqué à Abidjan. L’objectif de cette étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du syndrome d’apnée du sommeil (SAS) par les médecins au CHU de Treichville.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude prospective transversale à visée descriptive conduite du 27 février au 27 mai 2017 portant sur les connaissances, attitudes et pratiques des médecins du CHU de Treichville sur le syndrome d’apnée du sommeil. La collecte des données a été faite par un questionnaire rempli sans recours à une source d’information.

Résultats

Le niveau général de connaissances des médecins du CHU de Treichville sur le SAS était moyen chez 56,16 % d’entre eux et faible chez 42,36 %. Les spécialistes avaient une connaissance meilleure par rapport aux généralistes, de même que les universitaires par rapport aux non-universitaires. La source principale d’information était l’enseignement reçu au cours du cursus universitaire (59,6 %). Parmi les types de SAS, le SAS obstructif était le plus cité (55,7 %). La durée d’une apnée chez l’adulte en sommeil était de 10 secondes pour 27,90 % d’entre eux. Parmi les facteurs favorisants, les plus cités étaient l’obésité (68 %) et l’alcool (32 %) chez l’adulte et l’hypertrophie amygdalienne chez l’enfant (52,7 %). Les symptômes les plus connus étaient le ronflement (75,9 %), l’arrêt respiratoire (61,1 %), la somnolence diurne (54,2 %) et la fatigue (50,2 %). Devant un sujet ronfleur, une consultation en ORL (60,10 %) ou en pneumologie (31,53 %) était proposée. La possibilité de prise en charge à Abidjan était méconnue (96,1 %).

Conclusion

Le niveau global de connaissances des médecins était insuffisant avec une attitude positive. Une formation des médecins sur le SAS s’avère nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A158 - janvier 2019 Retour au numéro
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