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VNI à domicile chez les insuffisants respiratoires chroniques (IRC) : tolérance et qualité de vie - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.339 
A. Knaz , S. Aissa, I. Benaicha, W. Benzarti, I. Gargouri, A. Abdelghani, A. Garrouch, A. Hayouni, M. Benzarti
 Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le monitorage de la ventilation non invasive (VNI) au long cours conditionne la qualité de la prise en charge et donc le pronostic des patients atteints d’insuffisance respiratoire chronique. D’emblée, il commence par l’examen clinique à la recherche de signes d’hypoventilation alvéolaire et par la prise en compte du couple observance-tolérance. But : évaluer le la tolérance et la qualité de vie chez les IRC sous VNI à domicile.

Méthodes

Étude rétrospective à propos de 71 patients insuffisants respiratoires chroniques sous VNI à domicile depuis 2010 jusqu’à 2016 suivis à notre service de pneumologie de Sousse Tunisie. La qualité de vie a été évaluée par le score de Saint de George.

Résultats

Notre population inclut 71 patients dont l’âge moyen est de 63,6±13,2 ans avec une légère prédominance masculine (57 %). Les indications de La VNI étaient : SOH (59 %), BPCO (49 %) et la déformation thoracique (17 %). La VNI a été mise en route au décours d’une IRA hypercapnique chez 38 patients. Le type d’interface le plus utilisé était le masque facial dans 55 % des cas. Huit patients avaient un humidificateur associé. La durée journalière moyenne d’utilisation était de 8±4,4heures. La VNI était bien tolérée chez 35,2 % des patients. Les effets indésirables les plus observées étaient : la sécheresse buccale (63 %), les éveils nocturnes (46,5 %) et les fuites au masque (43,7 %). Trente et un pour cent des patients ont arrêté la VNI dans les 6 premiers mois. Le Score moyen de Saint George était 61,56 (±16,76) et la qualité de vie était jugée bonne dans 35 % des cas, moyenne dans 42,1 % et mauvaise dans 22,7 % des cas. La qualité de sommeil était mauvaise chez 23 patients. Sept pour cent des patients ont arrêté d’utiliser la VNI, la cause la plus fréquente était la non-adaptation à la machine ou bien parce que le patient se sentait mieux. Parmi les patients restant sous VNI, 81,7 % exprimaient leur intention de continuer l’utilisation de la VNI.

Conclusion

Pour que la VNI soit efficace au long cours, il faut garantir une bonne observance et qu’elle soit bien tolérée par les patients. D’où l’intérêt d’une bonne initiation et éducation du patient avec une coopération médecin–malade–prestataire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A158 - janvier 2019 Retour au numéro
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