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Profil épidémiologique, clinique et pronostique des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales pour insuffisance respiratoire aiguë non traumatique - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.341 
N. Maaroufi 1, , S. Aouadi 2
1 Service des urgences, hôpital régional, Jendouba, Tunisie 
2 Service de pneumologie, hôpital régional, Jendouba, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’insuffisance respiratoire aiguë (IRA) de cause médicale est une cause fréquente d’admission aux services des urgences. Le but de ce travail était d’étudier le profil épidémiologique, clinique, le traitement et le pronostic des IRA.

Méthodes

Etude prospective sur 12 mois réalisée au service des urgences de l’hôpital régional de Jendouba situé au Nord Ouest de la Tunisie. Les critères d’IRA : cliniques, oxymétriques (SpO2 en air ambiant<90 %) ou gazométriques (PaO2<60mmHg). Les paramètres cliniques, thérapeutiques et pronostiques ont été recueillis. Analyse multivariée des facteurs de risque de mortalité.

Résultats

Cent cinquante-deux patients ont été inclus. L’âge moyen était de 62±13 ans. Le sex-ratio=1,7. Les étiologies les plus fréquentes de l’IRA étaient : une insuffisance cardiaque aiguë (ICA) : 43 (28 %), une BPCO décompensée 41 (27 %), une pneumopathie : 25 (16,5 %), un asthme grave, 18 (12 %). La détresse respiratoire était associée à une détresse neurologique avec un GCS<9 chez 13 patients, à une Hypotension (PAS<90mmHg) chez dix patients. Le profil GDS était : un pH moyen=7,3±0,18 (6,65–7,74) ; PaO2 moyen 59±33mmHg ; PaCO2 moyen=53±22mmHg (24–118mmHg). Le support respiratoire était une ventilation non invasive (VNI), chez 84 patients, ventilation invasive chez 24. La mortalité à 7 j : 34 décès (22,36 %). En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité étaient GCS<ou=13 [OR=4,565 [1,521–13,701] recours à une intubation |OR=7,65 [1,032–26,988] SaO2<ou=90 | OR=2,78 [1,007–6,89].

Conclusion

La VNI représente l’évolution la plus marquante du traitement symptomatique de l’IRA aux urgences. L’hypercapnie, même majeure, n’apparaît pas comme facteur pronostique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A159 - janvier 2019 Retour au numéro
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