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Évaluation de l’impact de l’école de l’asthme chez les asthmatiques suivis au service de pneumo-phtisiologue du CHNU de Fann - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.394 
K. Thiam , Y. Dia Kane, A. Diatta, E.H.M. Ndiaye, M.F. Cissé, F.B.R. Mbaye, J.M.A.N. Sagne, S. Dia, M. Ndao, W. Ka, T.N. Ka, P.M. Soumaré, N.O. Touré
 Service de pneumo-phtisiologie, Dakar, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’asthme est une affection chronique caractérisée par des épisodes d’exacerbation. Ces derniers peuvent être prévenus par l’instauration d’un traitement de fond et son observance sont des éléments fondamentaux pour la prévention des exacerbations et l’éviction des facteurs déclenchant d’où l’intérêt de l’éducation thérapeutique.

Méthodes

Étude transversale prospective, descriptive à visée analytique, menée du 1er avril 2017 au 9 août 2017, portant sur une population de patients asthmatiques répartis en deux groupes, « adhérents » recrutés aux séances d’école de l’asthme et « nouveaux patients » ou groupe témoin recruté en consultation externe, respectivement 30 et 70 effectifs. Le but de ce travail était d’évaluer l’impact de l’école de l’asthme chez les patients après cinq de mise en place.

Résultats

On notait une prédominance féminine dans la population globale avec un sex-ratio de 0,37. Les deux groupes suivaient la même distribution. L’âge moyen était de 37 ans. Chez les adhérents la proportion de patients de niveau d’instruction primaire au secondaire s’élevait à 53,33 % (n=16) et les 16,67 % (n=5) avaient un niveau universitaire. Près de la moitié de la population (49 %) n’avait aucune activité source de revenus. Les patients sans profession représentaient les 60 % (n=18) patients adhérents. La majorité soit 97 % des patients habitait la région de Dakar et sa banlieue. L’asthme évoluait chez près de la moitié (48 %) de la population depuis plus de 10 ans. Les 81,25 % (n=39) sont des nouveaux patients. Les 4 % de notre population étaient des anciens fumeurs ayant tous et définitivement arrêté depuis au moins 7 ans. On ne dénombrait aucun tabagique actif. Les patients adhérents exprimaient moins les symptômes de l’asthme (valeur de p=0,003), géraient mieux leurs émotions (valeur de p inférieure à 0,001) et étaient moins limités dans leurs activités soutenues (valeur de p inférieure à 0,001) que les nouveaux patients. Cependant, nous ne retrouvions pas de différence significative en matière d’exposition aux stimuli environnementaux (valeur de p=0,008).

Conclusion

L’éducation thérapeutique dispensée au service de pneumo-phtisiologie du CHNU de Fann par le biais d’un programme d’éducation « simplifié » aurait influencé la qualité de vie des patients asthmatiques. Il serait donc utile de la vulgariser.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A180 - janvier 2019 Retour au numéro
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