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Étude de faisabilité d’un programme institutionnel court de réhabilitation respiratoire un an après un séjour conventionnel - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.412 
B. Herer , E. Bergelin, S. Cancan, N. Commaille, E. Germain, I. Segundo, I. Tondeur
 Centre hospitalier Bligny, Briis-sous-Forges, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’offre en réhabilitation respiratoire (RR) est insuffisante en Île-de-France. Afin d’améliorer le turn-over des malades atteints de BPCO, nous avons recherché si un séjour court (SC) de 2 semaines en RR institutionnelle avait un effet positif chez des malades pris en charge en stage long (SL) de 4 semaines 1 an auparavant.

Méthodes

Sept femmes et 6 hommes ont effectué un SC à forte composante de réentraînement physique 1 an après réalisation d’un SL [1]. Leur données démographiques ont été comparées à celles des malades admis pour un premier stage de RR entre janvier 2015 et mai 2018 : âge (ans), score MRC modifié (mMRC), score Hospital Anxiety Depression (HAD), VEMS ( % par rapport à la valeur théorique), COPD Assessment Test (CAT). L’évaluation a porté sur le test de marche de 6minutes (TM6, mètres) et les scores suivants : mMRC, CAT et un score-dérivé d’Omachi et al., [2] évaluant le degré d’appropriation par le malade des mesures éducatives de la BPCO (5 items variant de 1 à 5, valeur totale variant de 5 à 25, d’autant plus basse que l’appropriation de la maladie est bonne).

Résultats

Les caractéristiques des groupes respectifs SC (n=13) et SL (n=182) ne différaient pas significativement (moyenne±écart type) : âge=66,8±11,2 vs 65,5±10,9 ; mMRC=2,1±0,8 vs 2,3±1,0 ; HAD=15,2±4,9 vs 15,1±6,2 ; VEMS=43,9±16,6 vs 47,0±21,5 ; CAT=21±4 vs 21±7. En moyenne 1,3 ans entre la fin du SL et le début du SC, les variations suivantes étaient observées : TM6 : 432±64 vs 396±62 (−8,3 %, p<10−3) ; mMRC : 2,1±0,8 vs 1,7±0,9 (+23,5 %, p=0,05) ; CAT : 21±4 vs 16±5 (+31 %, p<10−2). Le score modifié d’Omachi en début de SC était de 21±4. Les variations suivantes ( %, p) étaient observées entre le début et la fin du SC : TM6 : +41 (+10,4 %, p<10−3) ; mMRC : −0,3 (14,3 %, p=0,1) ; CAT : −4,7 (−22,5 %, p<10−2) ; score modifié d’Omachi −3,4 (−24,6 %, p=10−3).

Conclusion

Dans la limite de l’échantillon étudié, nous postulons que chez des malades ayant réalisé une RR conventionnelle, un SC 1 an après est faisable avec un effet positif, peut-être par le biais d’une meilleure appropriation des moyens utiles au succès de la RR.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A186 - janvier 2019 Retour au numéro
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