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Évaluation de la VNI dans la prise en charge des décompensations des BPCO aux urgences - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.431 
N. Maaroufi 1, , S. Aouadi 2
1 Service des urgences, hôpital régional, Jendouba, Tunisie 
2 Service de pneumologie, hôpital régional, Jendouba, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La ventilation non invasive est l’un des volets thérapeutiques qui a modifié le pronostic des BPCO décompensés. L’objectif de cette étude est d’évaluer le profil clinique, biologique et pronostique des patients ayant bénéficié d’une VNI lors de la prise en charge d’une BPCO en décompensation dans un service d’urgence.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée sur une période de 24 mois (1er avril 2017 au 31 mars 2017). Tous les malades admis aux urgences présentant une décompensation de BPCO et ayant bénéficié d’une VNI ont été inclus.

Résultats

Sur les 182 patients admis pour décompensations, 40 ont bénéficié d’une VNI soit 21,9 % appliquée sur le mode BiPAP. L’âge moyen a été 69,9±10,7 ans avec un sex-ratio de 3,4. L’âge moyen de la BPCO a été de 7,6 ans. La détresse respiratoire a été le motif d’admission en SAUV pour tous les patients. Sur le plan clinique la FR a été de 29,9±8,4 cycles/min avec une SpO2 de 76,1±18,3 % avec un SCG de 14,1±1,9. Tous les patients ont été stables sur le plan hémodynamique. Le pH a été de 7,24±0,11 et la PaCO2 de 72,2±23,2. La moyenne des scores de gravité a été de 31,5 pour le SAPSII, de 9,7 pour le SOFA et de 15,6 pour APACHII. L’infection a été la cause de décompensation la plus fréquente retrouvée dans 65 % suivie d’une décompensation cardiaque retrouvée dans 35 %. Tous les patients ont reçu des nébulisations de bronchodilatateurs avec des corticoïdes par voie intraveineuse. L’échec de la VNI a été rapporté dans 5 % des cas. L’évolution a été marquée par la sortie dans 30 % des cas, le transfert dans 65 % des cas dont 2,5 % en réanimation et 40 % en pneumologie et le décès aux urgences était de 5 %.

Conclusion

Malgré le faible effectif de notre population, l’application de la VNI reste insuffisante dans nos urgences. Ses indications doivent être bien posées afin de garantir son efficacité.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A193-A194 - janvier 2019 Retour au numéro
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