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Prévalence et prédiction de l’embolie pulmonaire dans les exacerbations de broncho-pneumopathie chronique obstructive - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.433 
K. Bouytse 1, , H. Haddaoui 2, M. Soualhi 2, K. Marc 2, R. Zahraoui 2, J. Benamor 2, J.E. Bourkadi 2
1 Pneumologie, Temara, Maroc 
2 Pneumologie, Rabat, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La BPCO est considérée comme un facteur de risque d’embolie pulmonaire (EP) de même que cette dernière est une cause fréquente de l’exacerbation de la BPCO. La prévalence réelle de l’EP dans cette situation n’est pas connue.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 65 patients admis pour exacerbation de BPCO sur un période de 2 ans. Ces patients ont été scindés en 2 groupes : groupe avec EP confirmé (G1) et groupe sans EP (G2). Moyens de diagnostic : score de Genève, échodoppler, angioscanner, scintigraphie de perfusion–ventilation.

Résultats

Notre série est composée de 65 patients avec prédominance masculine 87,7 %, d’âge moyen de 62±11 ans. La prévalence de l’EP est de 21,5 % Dans Le groupe d’EP : 14 patients comprenaient 11 hommes et 3 femmes, La détection de EP reposait sur l’angioscanner dans 11 cas et sur la scintigraphie de ventilation–perfusion chez les 3 autres. Dans le G2 (51 patients) : EP est éliminée chez les patients ayant une probabilité faible au score de Genève et par l’angioscanner chez les patients ayant une probabilité intermédiaire. Les patients des deux groupes étaient comparables en ce qui concerne l’âge, respectivement : 58,7±11 et 63±10,7 ans. En ce qui concerne les patients du G1 : 2 patients présentaient une thrombose veineuse profonde des membres inférieurs (TVP) diagnostiqué par écho-doppler de membre inférieur. L’analyse des facteurs de risque de maladie thromboembolique ne retrouvait pas de différence entre les deux groupes. Le score de Genève est intermédiaire dans 85,7 % de G1 vs 39,2 % de G2 et fort dans 14,3 % dans G1 (p0,01). Par contre, les patients des deux groupes sont comparables sur le plan gazométrique, on note à l’admission une hypoxémie plus importante chez les patients du G1 estimée à PAO2 à 50±12,60 vs 61,43±12,50 de G2 (p0,01), avec hypercapnie similaire entre les deux groupes.

Conclusion

Cette étude nous a permis de conclure que la prévalence de l’embolie pulmonaire dans les exacerbations de BPCO est reste élevée (1 patient sur 5), ainsi que les facteurs prédictifs de cette affection aux cous des exacerbations sont l’existence d’une TVP et l’hypoxémie importante.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A194-A195 - janvier 2019 Retour au numéro
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