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Profil radio-clinique et étiologique du syndrome cave supérieur : à propos de 100 cas - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.447 
S. Haimeur , S. Aitbatahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, laboratoire PCIM, UCAM, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le syndrome cave supérieur est la conséquence de l’obstruction partielle ou totale du retour veineux cave supérieur. Les étiologies sont très variées, malignes ou bénignes, dominées par le carcinome bronchogénique. But du travail : décrire le profil radio-clinique et étiologique du syndrome cave supérieur.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective sur 100 patients présentant un syndrome cave supérieur hospitalisés au service de pneumologie du CHU Mohamed VI de Marrakech entre janvier 2005 à juillet 2018.

Résultats

La moyenne d’âge est de 49 ans avec une nette prédominance masculine. Le tabagisme actif est retrouvé dans 78 % des cas. Le syndrome cave était associé à une dysphonie dans 36 % des cas, une dysphagie dans 9 % des cas, un syndrome d’épanchement liquidien dans 18 % des cas et une aphtose bipolaire dans un cas. La radiographie thoracique a montré un élargissement médiastinal dans 72 % des cas, une atteinte parenchymateuse dans 39 % des cas une pleurésie associée dans 18 %. La TDM thoracique a retrouvé des adénopathies médiastinales isolées dans 54 % des cas, un processus tumoral médiastino-pulmonaire dans 42 %, un processus tumoral médiastinal dans 15 % des cas et une thrombose de la veine cave supérieure isolée chez 4 cas. Le diagnostic a été posé par biopsie bronchique dans 46 % des cas, par ponction biopsie transpariétale dans 34 % des cas, par EBUS dans 3 cas et par biopsie ganglionnaire périphérique dans 7 cas. Le carcinome non à petites cellules a été retrouvé dans 66 % des cas avec prédominance de l’adénocarcinome. Une hémopathie maligne a été retrouvée dans 22 % des cas, la maladie de Behçet dans 1 cas et la sarcoïdose dans 1 cas. Associé au traitement étiologique, le traitement a été basé sur une corticothérapie dans 90 % des cas et les anticoagulants dans 21 % des cas. La mortalité dans notre série est de 35 %.

Conclusion

Le syndrome cave supérieur est une urgence diagnostique et thérapeutique dont les étiologies sont dominées par la pathologie maligne. Malgré une prise en charge rapide son pronostic reste sombre.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

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