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Profil épidémiologique, clinique, radiologique et étiologiques des alvéolites allergiques extrinsèques hospitalisées au service de pneumologie Marrakech - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.511 
I. Ouldittou , S. Aitbatahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, Labo, PCIM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les alvéolites allergiques extrinsèques (AAE), ou pneumopathies d’hypersensibilités, représentent un groupe de maladies pulmonaires induites immunologiquement par l’exposition chronique et répétée à des particules les plus souvent organiques. But de travail : le but de notre travail est de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques et étiologiques des AAE.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur les cas d’AAE pris en charge au service de pneumologie CHU Mohamed VI de Marrakech entre janvier 2012 et août 2018.

Résultats

Douze cas d’AAE ont été colligés. Il s’agissait de 10 femmes et 2 hommes. L’âge moyen était de 48 ans. Les expositions retrouvées ont été : les poulets et/ou pigeons chez 11 cas, le foin moisi, les céréales et la paille dans 4 cas et les fibres de laine dans 5 cas. La symptomatologie était faite d’une toux et d’une dyspnée chronique chez tous les patients. La TDM thoracique a retrouvé un verre dépoli bilatéral chez 6 patients, des micronodules centro-lobulaires chez 3 patients. Le liquide de lavage bronchioloalvéolaire a été lymphocytaire chez tous les patients. La pléthysmographie a montré un trouble ventilatoire restrictif chez 7 patients. Le diagnostic d’AAE a été retenu devant l’exposition antigénique avec la présence des râles crépitant bilatéraux, un syndrome interstitiel avec des signes de fibrose sur le scanner thoracique. La recherche des précipitines a été positive chez 3 patients. Les étiologies ont été dominées par la maladie des éleveurs d’oiseaux qui a été retrouvée dans 9 cas. Le traitement avait consisté essentiellement en l’éviction antigénique. Une corticothérapie orale ainsi qu’un traitement adjuvant ont était démarré chez 10 patientes avec bonne évolution clinique et fonctionnelle. Une oxygénothérapie au long cours a été indiquée chez 2 patients.

Conclusion

La maladie des éleveurs d’oiseaux reste la cause principale de pneumopathies d’hypersensibilité dans notre pays. Sa prise en charge présente une difficulté de diagnostic étiologique. L’AAE peut engager le pronostic fonctionnel et parfois vital chez les patients exposés d’où l’intérêt de promouvoir son dépistage chez les patients à risque notamment au milieu rural.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A224-A225 - janvier 2019 Retour au numéro
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