S'abonner

Aspects scanographiques et étiologiques des pneumopathies infiltrantes diffuses - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.518 
H. Harraz 1, , N. Zaghba 2, H. Benjlloun 2, N. Yassine 2
1 Casablanca, Maroc 
2 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) constituent un groupe de pathologie fréquente en pneumologie, leur expression clinique riche à la fois thoracique et extra-thoracique les rend parmi les maladies les plus invalidantes. Le scanner thoracique de haute résolution est un élément clé dans le bilan diagnostique. Une meilleure analyse permet d’orienter le diagnostic étiologique. Le but de notre travail est de préciser l’apport du scanner thoracique dans le diagnostic des PID.

Méthodes

Nous avons analysé rétrospectivement 69 dossiers de patients hospitalisés pour PID colligés au service de pneumologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca entre janvier 2017 et juillet 2018.

Résultats

Il s’agissait de 56 femmes et 13 hommes avec un sex-ratio de 0,2. La moyenne d’âge était de 52,3 ans avec des extrêmes de 24 à 79 ans. Les symptômes cliniques étaient dominés par la dyspnée (90,2 %) et la toux (79,6 %). Au scanner thoracique, un syndrome interstitiel fait d’infiltrats réticulo-micronodulaires et nodulaires diffus et bilatéraux était notés dans 24 cas, soit 34,5 %. L’épaississement des septa interlobulaires et/ou intralobulaires dans 39 cas, soit (56 %) et le verre dépoli dans 36 cas (52 %). Un rayon de miel était retrouvé dans 28 cas (38 %), une atteinte alvéolo-interstitielle dans 18 cas (26 %) et les adénopathies médiastinales 20 %. Une fibrose pulmonaire était retrouvée dans 4 cas. Les étiologies des PID étaient dominées par la sarcoïdose dans 30 %, les connectivités dans 14 %, la pneumopathie d’hypersensibilité dans 5,8 %, la lymphangite carcinomateuse dans 2,5 % et la fibrose idiopathique dans 10 %.

Conclusion

Les aspects scanographiques des PID sont multiples : dominés dans notre contexte par les réticulations, épaississements des septas et le verre dépoli. Une approche clinique et scanographique, basées notamment sur l’analyse des signes prédominants, guide le clinicien dans la prise en charge des PID.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 36 - N° S

P. A227-A228 - janvier 2019 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Maladie des ensileurs révélée par une bronchiolite compliquée d’hémoptysie
  • D. Hassoun, E. Eschapasse, A.L. Chene, C. Sagan, C. Defrance, D. Kassam, F.X. Blanc
| Article suivant Article suivant
  • Maladie de Carrington ou pneumopathie chronique idiopathique à éosinophiles (PCIE) : à propos de 13 cas
  • F. Ziane, F. Adila, S. Aissani, A. Zitouni