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Le déficit ventilatoire obstructif dans la sarcoïdose pulmonaire - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.546 
S. Mokaddem , A. Chaker, K. Ayed, I.L. Hadj Khelifa, S. Ben Khamsa Jameleddine
 Service d’explorations fonctionnelles respiratoires, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sarcoïdose est une granulomatose multisystémique d’origine inconnue. Elle touche avec prédilection les poumons et le tissu lymphatique notamment médiastinal. Sur le plan fonctionnel, les patients ont souvent un profil ventilatoire restrictif. Néanmoins, un déficit ventilatoire obstructif (DVO) peut se voir et constitue un critère de mauvais pronostic.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au service d’explorations fonctionnelles respiratoires de l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana (Tunisie), sur une période de 28 mois (janvier 2016–juin 2018). L’étude a inclut des patients atteints de sarcoïdose pulmonaire explorés par une spirométrie avec un test de réversibilité, qui présentaient un DVO. Le DVO proximal est défini par un rapport VEMS/CVF inférieur à la limite inférieure de la normale. Le DVO distal est défini par un VEMS/CVF normal, une CVF normale et un ou plusieurs débits périphériques inférieurs à la limite inférieure de la normale.

Résultats

L’étude a inclus 21 patients. L’âge moyen était de 55,95 ans (37–74). Le sex-ratio était de 0,4. Neuf patients étaient tabagiques ou exposés à la fumée de bois. Trois patients avaient une pathologie respiratoire associée (BPCO, tuberculose pulmonaire et un cancer broncho-pulmonaire). La sarcoïdose était de différents types : type II (n=12), type III (n=8) et type IV (n=1). Tous les patients avaient à la spirométrie un DVO proximal (n=12) ou distal (n=9). Le DVO était non réversible chez 20 patients.

Conclusion

Le DVO reste un évènement rare au cours de la sarcoïdose. Sa présence doit faire rechercher une localisation endobronchique ou une compression bronchique par des adénopathies médiastinales. Il serait intéressant de compléter l’exploration par un test de provocation bronchique ou une mesure du NO exhalé.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A238 - janvier 2019 Retour au numéro
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