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Impact d’un traitement d’immunothérapie sublinguale aux pollens de bouleau sur l’évolution à long terme de l’asthme : une sous-analyse à long terme des prescriptions en vie réelle en Allemagne - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.162 
S. Zielen 1, P. Devillier 2, , U. Wahn 3
1 Division of allergology, pulmonology and cystic fibrosis, Department of paediatrics, Goethe University Hospital, Frankfurt, Allemagne 
2 UPRES EA220, hôpital Foch, Suresnes, France 
3 Department of pediatric pneumology and immunology, Charité University Medicine, Berlin, Allemagne 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les données de délivrance de médicaments chez des patients atteints de rhinite et/ou asthme allergiques ont été analysées afin d’évaluer l’impact d’une immunothérapie sublinguale (ITSL) aux pollens de bouleau sur l’évolution de l’asthme.

Méthodes

En utilisant les données IQVIA de la base de données LRx allemande, 2 cohortes de patients souffrant de rhinite et/ou asthme allergiques ont été comparées sur une période totale de 9 ans : un groupe de 9001 patients traités par immunothérapie dont 838 par ITSL et un groupe témoin (45 005 patients). Cette sous-analyse porte sur la survenue d’un asthme chez des patients traités par ITSL sans antécédent de délivrance d’anti-asthmatique avant ITSL (via un modèle de régression logistique ajusté sur différents critères), et l’évolution des délivrances de médicaments de l’asthme chez les patients ayant déjà été traités (via un modèle de régression linéaire ajusté sur différents critères).

Résultats

Parmi les patients ITSL et les patients du groupe témoin, 634 (49,5 %) et 31 683 (70,4 %), respectivement, n’avaient pas d’antécédent de traitement pour asthme ; 61 (9,6 %) traités par ITSL et 4159 (13,1 %) témoins ont initié un traitement pour asthme. La probabilité d’initier un traitement anti-asthmatique est 34,5 % plus faible durant la période de traitement dans le groupe ITSL que dans le groupe témoin (OR=0,655 ; p=0,013) et 22,6 % plus faible après l’arrêt du traitement (OR=0,774 ; p=0,246) sur les 6 années de suivi. Les résultats restent significatifs sur l’intégralité de la période de traitement et suivi (OR=0,686, p=0,006). Chez les patients ayant reçu un anti-asthmatique avant la période de traitement, on constate une réduction de l’évolution des prescriptions d’anti-asthmatiques de 41,2 % (p<0,001) durant la période de suivi en faveur de l’ITSL vs témoin. Durant cette période, 54 % (110/204) des patients du groupe ITSL ne recevaient plus de traitements anti-asthmatiques contre 35,1 % dans le groupe témoin (OR=0,489, p<0,001).

Conclusion

Ces données suggèrent un impact favorable d’un traitement d’immunothérapie sublinguale sur le risque d’initiation d’un traitement anti-asthmatique chez les patients identifiés non asthmatiques et sur la charge thérapeutique pour asthme, notamment pour ce qui concerne les délivrances de corticoïdes inhalés, chez les patients identifiés asthmatiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 36 - N° S

P. A83-A84 - janvier 2019 Retour au numéro
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