S'abonner

Évaluation des connaissances des médecins du centre hospitalier universitaire de Libreville sur la broncho-pneumopathie chronique obstructive - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.195 
U.D. Kombila 1, , D. Mounguengui 2, J.R. Mackanga 1, R. Boukou Moussavou 1, J. Iba Ba 1, J.B. Boguikouma 1
1 Service de médecine interne, Libreville, Gabon 
2 Service de médecine polyvalente, Libreville, Gabon 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

La prévalence de la BPCO est en augmentation dans les pays en développement mais a contrario elle reste sous diagnostiquée dans ces pays. L’objectif était de déterminer le niveau des connaissances des étudiants et des médecins généralistes sur la BPCO.

Méthodes

Enquête descriptive par auto-questionnaire élaboré à partir de la revue de la littérature et des recommandations de la GOLD sur le diagnostic, le traitement et les complications de la BPCO.

Résultats

Au total, 112 auto-questionnaires ont été complétés (83 % d’étudiants et 17 % de médecins généralistes). Les manifestations cliniques les plus cités par les étudiants étaient la dyspnée (60,2 %), et la toux chronique (56,9 %), contre la toux chronique (68,4 %) et la dyspnée (52,6 %) pour les médecins généralistes. Le principal facteur de risque, le tabac était connu par 62,2 % des étudiants contre 52,6 % des médecins généralistes (p=0,3). Comme moyen diagnostic, la spirométrie était connue par 12,9 % des étudiants et 10,5 % des médecins généralistes. Parmi les mesures thérapeutiques proposées par l’ensemble des soignants la corticothérapie (43,9 %) et les bronchodilatateurs (26,8 %), étaient les plus cités. Les complications et/ou les causes d’exacerbations de la BPCO les plus connues étaient les infections pulmonaires pour 16,1 % des étudiants et 21,1 % des médecins généralistes (p=0,4). Le cœur pulmonaire chronique était connu par 12,1 % des étudiants et 21,1 % des médecins généralistes.

Conclusion

Les connaissances des étudiants et des médecins générales sont modestes et incitent à intensifier leurs connaissances pour un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 36 - N° S

P. A96 - janvier 2019 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Asthme allergique à l’île de La Réunion : les phénotypes
  • B. Omarjee, B. Gregoire-Krikorian, S. Kah, F. Law-Ki, J.F. Vellin
| Article suivant Article suivant
  • BPCO et cancer bronchique
  • M.A. Bennani, A. Zaoui, A. Megaiz, A. Bousahba