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Pneumopathies et exposition aux oiseaux : ornithose ou pneumopathie d’hypersensibilité aiguë aviaire ? - 03/04/19

Features distinguishing ornithosis from avian acute hypersensitivity pneumonitis – a retrospective analysis

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.11.013 
A. Jézéquel a, , S. Jouneau a, b, P. Bouju c, J. Letheulle d, M. Kerjouan a, A. Gacouin e, f
a Service de pneumologie, centre de compétences pour les maladies pulmonaires rares, CHU de Rennes, 35033 Rennes, France 
b IRSET UMR1085, université de Rennes 1, 35043 Rennes, France 
c Service de réanimation, centre hospitalier de Bretagne-Sud, 56322 Lorient, France 
d Service de réanimation, centre hospitalier Yves-Le-Foll, 22000 Saint-Brieuc, France 
e Service des maladies infectieuses et de réanimation médicale, CHU de Rennes, 35043 Rennes, France 
f Inserm-CIC-1414, faculté de médecine, IFR 140, université de Rennes I, 35033 Rennes, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de notre étude était de comparer les ornithoses aux pneumopathies d’hypersensibilité (PHS) aiguës aviaires sur leurs aspects cliniques, biologiques et d’imageries pour déterminer si des différences permettent d’orienter le diagnostic.

Méthodes

Étude rétrospective réalisée sur des patients hospitalisés de 2000 à 2016 dans trois hôpitaux. Le diagnostic d’ornithose était retenu devant un résultat de polymerase chain reaction positif sur prélèvement respiratoire et/ou d’une séroconversion pour Chlamydophila psittaci et celui de PHS aviaire sur la positivité d’au moins une précipitine sérique.

Résultats

Douze PHS aviaires aiguës et 13 ornithoses ont été identifiées. Comparées aux PHS aiguës, les ornithoses survenaient plus souvent chez des hommes (p=0,047), avec moins d’antécédents respiratoires (p=0,01), une durée des symptômes plus courte (p=0,03), moins souvent des crépitants bilatéraux (p=0,004), un tableau plus sévère motivant un recours plus fréquent à la réanimation (p=0,005), une CRP plus élevée (p=0,005) et une lymphopénie plus marquée (p=0,02). La présence de verre dépoli (p=0,001) ou de dilatation des bronches (p=0,03) était significativement plus fréquente chez les PHS aiguës.

Conclusions

Notre étude suggère qu’ornithoses et PHS aiguës présentent des différences cliniques, biologiques et radiologiques à l’admission.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

The aim of our study was to compare the features at diagnosis in patients with ornithosis to patients with avian acute hypersensitivity pneumonitis (HP). Clinical, biological and radiological differences could potentially help clinicians to distinguish these diseases.

Methods

We conducted a retrospective study on patients admitted from 2000 to 2016 in three hospitals. Ornithosis was diagnosed based on a positive polymerase chain reaction for Chlamydophila psittaci on respiratory samples and/or a seroconversion while HP was diagnosed on the basis of at least one positive serum precipitin.

Results

Twelve patients with HP and 13 patients with ornithosis were identified. Compared to HP, ornithosis occurred more frequently in males (P=0.047), with less previous respiratory diseases (P=0.01), shorter symptom duration (P=0.03), less frequently bilateral crackles (P=0.004), more severe disease requiring more frequently intensive care admission (P=0.005), higher CRP values (P=0.005) and more profound lymphopenia (P=0.02). Ground glass shadowing on CT scan (P=0.001) or bronchiectasis (P=0.03) were more frequently noted in patients with HP.

Conclusions

Our results suggest that patients with ornithosis and HP have important differences in their clinical, biological, and radiological presentation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Chlamydiae psittaci, Alvéolite allergique extrinsèque aviaire, Comparaison, Poumon d’éleveur d’oiseaux, Précipitines aviaires, Pneumopathie interstitielle diffuse

Keywords : Chlamydiae psittaci, Avian allergic extrinsic alveolitis, Comparison, Birds breeder lung, Avian precipitins, Interstitial lung disease


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Vol 36 - N° 3

P. 298-306 - mars 2019 Retour au numéro
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