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Efficacité mais allergie au mepolizumab (Nucala) - 28/06/19

Doi : 10.1016/j.rmr.2019.05.035 
C. Giordanengo 1, , C. Lineau 2
1 Interne en pneumologie, CHU de Rennes, 35000 Rennes 
2 Pneumologie, Centre hospitalier de Vannes, 56017 Vannes 

Auteur correspondant.

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Résumé

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 70 ans suivie pour un asthme allergique sévère au stade d’insuffisance respiratoire chronique obstructive cortico dépendant. Mme R a été traitée pendant plusieurs années par omalizumab avec une bonne tolérance cutanée. Le traitement avait permis d’éviter les hospitalisations pour exacerbations mais n’avait pas permis de diminuer sa corticothérapie orale. Après décision pluridisciplinaire, il est décidé d’introduire une biothérapie par Nucala (mepolizumab). La patiente reçoit la première injection sous cutanée 6 semaines après l’arrêt de son traitement par omalizumab. Cette injection est bien tolérée dans les heures qui suivent son administration (surveillance hospitalière) puis apparaît 15jours plus tard une rougeur au niveau du cou et du visage avec sensations de brûlures associées à des symptômes de conjonctivite et desquamation au niveau de la main gauche. La patiente ne le signale pas à l’équipe soignante et fera sa deuxième injection 4 semaines plus tard en août alors que les lésions cutanées ont régressé avec, là encore, une tolérance immédiate correcte. Mais quelques jours plus tard, la patiente note la réapparition des rougeurs au niveau du visage. Malgré cela, devant la nette amélioration de sa condition respiratoire, Mme R recevra en septembre à domicile une troisième injection qui provoquera une apparition d’un œdème et de rougeurs au niveau du visage avec un aspect « en aile de papillon » et réapparition d’une desquamation au niveau de la main gauche associée à une éruption prurigineuse sur les deux bras. Le traitement par Nucala est alors suspendu et la patiente bénéficie d’un traitement local corticoïde. La patiente est revue en consultation une première fois le 4 octobre où l’on note la persistance de l’éruption au niveau des bras et du visage. Elle est revue début décembre : les lésions cutanées ont totalement régressé et l’amélioration clinique et spirométrique se poursuit.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° 5

P. 647 - mai 2019 Retour au numéro
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