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Traitement des cancers bronchiques non à petites cellules de stades avancés mutés EGFR: quelle(s) séquence(s) ? - 05/11/19

Treatment of non-evolving bronchial cancers EGFR evolved cells: Which sequence(s)?

Doi : 10.1016/S1877-1203(19)30106-5 
J. Cadranel 1, 2, , V. Fallet 1, 2, S. Baldacci 3, A. Cortot 3
1 Service de Pneumologie, Centre Expert en Oncologie Thoracique, Hôpital Tenon, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, 4 rue de la Chine, 75970, Paris Cedex 20, France 
2 GRC-UPMC 04 Theranoscan, Médecine Sorbonne Université, 91-105 boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France 
3 Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique, CHU Lille, Univ. Lille, 2 avenue Oscar Lambret, 59000 Lille, France 

*Correspondance. Adresse e-mail: jacques.cadranel@aphp.fr (J. Cadranel).

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Résumé

Les mutations de l’EGFR restent aujourd’hui le mécanisme de dépendance le plus fréquemment observé au cours des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) étendus, représentant 12 % des adénocarcinomes et 44 % des CBNPC des non-fumeurs, en France. Les mutations « communes » de l’EGFR – délétions de l’exon 19 et mutation L858R de l’exon 21, sont observées dans 89 % des cas. L’utilisation des nouvelles techniques de biologie moléculaire nous confronte à l’identification de mutations « rares » de l’EGFR, mais aussi à la constatation d’une hétérogénéité moléculaire au diagnostic et durant le suivi. Cette hétérogénéité d’une part, explique en partie les variations d’efficacité observées des inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR (ITK-EGFR) et d’autre part, conduit à l’émergence de clones résistants qui orientent le traitement (T790M) lors de la progression tumorale. Jusqu’à récemment, les stratégies thérapeutiques de 1re et de 2e ligne étaient bien établies, mais ont été bouleversées par l’arrivée de l’osimertinib en 2e, puis en 1re ligne. En l’absence de données sur l’impact sur la survie globale de l’osimertinib et sur les mécanismes de résistances secondaires, il est important de mettre à jour nos connaissances concernant les nouvelles molécules, mais aussi les stratégies de traitements déjà disponibles.

© 2019 SPLF. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

EGFR mutations remain today the most frequently observed dependence mechanism in extensive non-small cell lung cancer (NSCLC), accounting for 12 % of adenocarcinoma and 44 % of NSCLC in non-smokers, in France. The « common » mutations of EGFR — deletions of exon 19 and L858R mutation, are observed in 89 % of cases. However, the use of new molecular biology techniques confronts us frequently to the identification of « rare » EGFR mutations, but also to the observation of a molecular heterogeneity at diagnosis and during follow-up. This heterogeneity partly explains the variations in efficacy of EGFR tyrosine kinase inhibitors (EGFR-TKI) observed and on the other hand, leads to the emergence of resistant clones that direct the treatment (T790M) during tumor progression. Until recently, 1st and 2nd line therapeutic strategies were well established, but were disrupted by the arrival of the osimertinib in 2nd, then in 1st line. In the absence of data concerning the impact on overall survival of osimertinib and on the secondary mechanisms of resistance at progression, it is important to update our knowledge about new molecules, but also strategies of already available treatments.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

MOTS-CLÉS : Mutations de l’EGFR ;, Résistances secondaires ;, Mutation T790M ;, Géfitinib ;, Erlotinib ;, Afatinib ;, Osimertinib ;, Dacomitinib ;, Bevacizumab ;, Chimiothérapie

KEYWORDS : EGFR mutation;, Secondary resistance;, T790M mutation;, Gefitinib;, Erlotinib;, fatinib;, Dacomitinib;, Bevacizumab;, Chemotherapy


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Vol 11 - N° 3

P. 364-379 - octobre 2019 Retour au numéro
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