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Quand le syndrome paranéoplasique est le seul signe révélateur d’un cancer du poumon : à propos de 8 cas - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.253 
F. Khalouf 1, , F.Z. Mahieddine 2, S.A. Menad 2, D. Terfani 1
1 Faculté de médecine, Oran, Algérie 
2 Service d’explorations fonctionnelles respiratoires et d’endoscopie interventionnelle, EHU, Oran, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Syndromes paranéoplasiques (SPN) : ensemble de manifestations secondaires associés à une néoplasie, indépendamment de sa localisation primaire ou ses métastases. Conséquence d’une production ectopique hormonale aberrante ou réaction auto-immune par la tumeur s’améliorant avec traitement efficace du cancer sous-jacent ils ne sont pas spécifiques mais doivent faire rechercher systématiquement un cancer pulmonaire surtout chez un fumeur, plus fréquents dans les cancers pulmonaires à petites cellules (CPC) que dans les cancers pulmonaires non à petites cellules (CPNPC) manifestations variables : endocriniennes, peau, SNC, hématologique, ostéoarticulaires, rénales leur fréquence est de 10 % dans les cancers bronchiques, constituent parfois la seule manifestation attirant l’attention.

Méthodes

Observation de 8 patients colligés entre 2015 et 2019, 3 femmes et 5 hommes. Les patients de sexe masculins étaient fumeurs, aucune patiente n’était tabagique. Patients totalement asymptomatiques sur le plan respiratoire au moment du diagnostic, ayant bénéficié de TDM thoracique dans le cadre d’investigation étiologique de leurs SPN.

Résultats

Un patient présentait une surdité totale de perception dans le cadre du SPN neurologique de Denny Brown, confirmée par audiométrie et potentiels évoqués auditifs, 1 patient avec ostéopathie hypertrophiante pneumique de Pierre Marie et Foix (OAT) dédoublement cortical sur scintigraphie osseuse, 1 patiente présentait un syndrome endocrinien de Cushing trois patients avec syndrome néphrotique (glomérulonéphrite extra membraneuse), 1 patiente avec dermatopolymyosite dosage des enzymes musculaires positif, 1 patiente présentait un hippocratisme digital isolé deux patients sont décédés avant le diagnostic histologique, en raison d’évolution d’insuffisance rénale rapidement mortelle parmi les 6 patients restants, 3 patients présentaient un CPC un adénocarcinome (dermatopolymyosie) deux carcinomes épidermoïdes un seul patient était opérable au moment du diagnostic (OAT) l’évolution de ces SPN fut favorable pour le syndrome de cushing le syndrome néphrotique amélioré chez 1 seul patient, évolué vers une insuffisance rénale rapidement létale pour 2 autres.

Conclusion

Les SPN restent fréquents dans le cancer bronchique particulièrement CPC dont ils peuvent être révélateurs d’où l’intérêt de rechercher un cancer sous-jacent même en l’absence de symptômes respiratoires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 119-120 - janvier 2020 Retour au numéro
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