La radiographie thoracique est l’examen de choix en pneumologie. Actuellement, l’échographie a occupé une grande place en complément à la radiographie dans le diagnostic, le suivi et la réalisation des gestes invasifs en toute sécurité.
C’est une étude rétrospective analytique de 77 cas chez qui l’échographie avait confirmé un épanchement pleural au cours de 7 mois (de janvier au juillet 2019).
L’âge moyen était 45 ans. Parmi ces 77 cas détectés à l’échographie thoracique avec une sensibilité de 98 % et spécificité de 100 %, 12 cas n’avait pas un aspect typique d’opacité de type pleural à la radiographie standard. Quarante-deux cas étaient droits, 32 gauches et 3 bilatéraux. Soixante-deux pour cent des épanchements étaient libres et 38 % étaient cloisonnés. Dans les pleurésies exploitées, 21 étaient minimes (ne dépassent pas l’angle diaphragmatique), 14 de faible abondance (limités à un seul espace intercostal), 21 de moyenne abondance (limités dans 2 espaces intercostaux) et 18 de grande abondance (dépassent 2 espaces intercostaux) avec une sensibilité égale à la radiographie thoracique sauf dans les épanchements minimes où elle a tranché entre ponctionnable ou non. On a identifié 25 cas d’épanchement anéchogène, 20 finement échogènes et 3 hyperéchogènes et 29 épanchements étaient complexes cloisonnés. Soixante-treize patients ont bénéficié d’une échographie de repérage dans les premiers 24heures de l’admission et seulement 4 dans le deuxième jour (ceci peut être expliqué par l’admission pendant le week-end).
On a pu conclure que l’échographie thoracique est un outil primordial pour la détection et la surveillance de certaines pathologies pulmonaires particulièrement dans les pleurésies avec une sensibilité et spécificité supérieures à la radiographie, mais elle reste une technique opérateur dépendant.
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Publié par Elsevier Masson SAS.