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Apport diagnostique de la scintigraphie pulmonaire dans l’embolie pulmonaire non confirmé par l’angioscanner - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.312 
F. Chaaibate , W. El Khattabi, S. Aidou, H. Jabri, H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente, grave, multifactorielle, en l’absence de signe clinique pathognomonique, la démarche diagnostique repose sur l’évaluation de la probabilité clinique associée à la réalisation d’examens complémentaires.

Méthodes

Nous avons mené une étude analytique rétrospective portant sur 30 patients suspectés d’EP avec D-dimères (+) et angioscanner (−) durant la période du janvier 2017 au juillet 2019, répartis en deux groupes : groupe (A) de 11 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (+) et groupe (B) de19 patients avec scintigraphie pulmonaire de perfusion (−) ou intermédiaire. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport de la scintigraphie pulmonaire chez des patients avec probabilité clinique intermédiaire ou forte (score de Wells) et un angioscanner (−).

Résultats

Sur 30 patients suspectés d’embolie pulmonaire chez qui l’angioscanner thoracique était non contributif. La moyenne d’âge est de 52 ans dans le groupe (A) et de 40 ans dans le groupe (B) avec une prédominance masculine dans les deux groupes, le sex-ratio H/F : 1,2 dans le groupe (A) et 1,1 dans le groupe (B). Les antécédents pathologiques du groupe (A) sont dominés par la BPCO (25 %), la neuroBehçet chez un seul patient et ATCD d’embolie pulmonaire chez un seul patient. Les antécédents pathologiques chez le groupe (B) sont dominés par l’hypertension pulmonaire (10 %), BPCO (12 %), tuberculose pulmonaire chez 6 %, lupus chez 6 %, Behçet chez 10 %, cancer chez 3 % et chirurgie récente chez 3 % des patients. Les manifestations cliniques chez le groupe (A) sont dominées par la dyspnée (78 %) suivie par la douleur basithoracique (11 %) et l’hémoptysie (11 %). Dans le groupe (B) : la dyspnée (89 %), douleurs basithoraciques (48 %), hémoptysie (13 %). La prise en charge thérapeutique a été basée sur l’héparine à bas poids moléculaire avec relais par les antivitamines K. L’évolution a été favorable dans 93 % des cas et 7 % de cas de décès.

Conclusion

Nous concluons à travers ce travail qu’une scintigraphie pulmonaire a un apport non négligeable dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire quand on est devant l’association de la probabilité clinique intermédiaire est forte et l’absence de diagnostic alternatif plus probable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 143 - janvier 2020 Retour au numéro
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