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Enquête étiologique des pneumopathies infiltrantes diffuses : à propos de 60 cas - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.321 
S. Abderrahim , L. Haddad, L. Nacef, N. Hadjer, Y. Kheloui
 Université Blida 1, service de pneumo-phtisiologie, faculté de médecine, BP 270, route de Soumaa, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) rassemblent plus de 130 affections. On différencie les PID chroniques et les PID aiguës. On sépare les PID de cause identifiable de celles idiopathiques [1]. Plusieurs études suggèrent une tendance à la hausse au niveau mondial, cependant, les taux varient considérablement d’une région géographique à l’autre [2]. L’objectif de notre étude est de déterminer les caractéristiques radio-cliniques, fonctionnelles respiratoires ainsi que le profil étiologique des PID.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 60 cas de PID hospitalisées au niveau de notre service de pneumologie durant la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018.

Résultats

Les PID ont représenté 4,8 % de l’ensemble des hospitalisations avec une prédominance féminine. Il s’agissait de 38 femmes et 22 hommes avec un sex-ratio de 0,57. La moyenne d’âge était de 47 ans avec des extrêmes allant de 27 à 83 ans ; 33,3 % des PID ont été admises en état de décompensation respiratoire. Les formes aiguës ont représenté 10 % contre 90 % des cas de formes chroniques. La symptomatologie respiratoire à été dominée par la dyspnée (65 % des cas) et la toux (46,6 %). L’examen clinique a retrouvé des râles crépitants dans 41,6 % des cas et l’hippocratisme digital était présent dans 13,3 % des cas. La TDM thoracique dans les formes chroniques a retrouvé un aspect de Usual Interstitial Pneumonia (UIP) dans 16,6 % des cas et un aspect de pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) dans 31,4 % des cas. L’exploration fonctionnelle respiratoire réalisée chez 40 patients a objectivé une prédominance du trouble ventilatoire restrictif sévère (37,5 %). Le bilan étiologique a retrouvé 37 % de sarcoïdoses médiastino-pulmonaires (BBS), 14,8 % de pneumopathies d’hypersensibilité (PHS), 16,6 % de fibroses interstitielles diffuses (FID) idiopathiques, 7,4 % de cas secondaires à des connectivites, 16,6 % des PID étaient d’origines indéterminées. Le reste des patients était réparti entre 2 cas de PID d’origine médicamenteuse, 1 cas de pneumopathie lymphoïde chronique et 1 cas de tuberculose.

Conclusion

La BBS, la PHS et la fibrose interstitielle diffuse idiopathique représentent la plupart des PID rencontrées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 146-147 - janvier 2020 Retour au numéro
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