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Évaluation d’un protocole thérapeutique de corticothérapie systémique dans le traitement de la sarcoïdose médiastinopulmonaire : réponses cliniques, radiologiques et fonctionnelles - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.332 
F. Adila 1, , I. Ararem 2, F. Ziane 1, T. Brahimi 1, M.A. Aouni 2, A. Zitouni 1
1 Service de pneumologie, HCA, Alger, Algérie 
2 Service d’épidémiologie, HCA, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La corticothérapie orale est le traitement de référence de la sarcoïdose médiastinopulmonaire [1]. L’effet des glucocorticoïdes (GC) dans le traitement de la sarcoïdose reste suspensif, mais avec des réponses cliniques, radiologiques et fonctionnelles favorables que nous nous proposons d’évaluer dans ce travail.

Méthodes

Notre étude est descriptive, concernant 80 cas documentés de sarcoïdose médiastinopulmonaire, associée ou non à d’autres localisations extrathoracique. Un des objectifs de notre étude est l’évaluation des résultats obtenus sous traitement sur les plans cliniques, fonctionnelles et radiologiques à des échéances fixes.

Résultats

À 3 mois du traitement, on a constaté une amélioration des signes fonctionnels respiratoires dans 64,79 % pour la toux, 76,39 % pour la dyspnée et 62,16 % des cas pour la douleur thoracique. Quant aux signes extrarespiratoires et à 3 mois sous GC, l’amélioration clinique était la règle pour les arthralgies, les lésions cutanées et les adénopathies périphériques avec 74,07 %, 54,54 % et 75 % respectivement. L’évolution des signes généraux a été favorable avec une amélioration dans 77,55 %, contre 8,16 % d’aggravation à 3 mois. L’amélioration des données chiffrées de la pléthysmographie était maximale à trois mois sous corticothérapie systémique avec 91,66 % des cas ; à partir du 6e mois, ces chiffres restaient pratiquement sans changement significatifs ; en effet, le gain sur la capacité pulmonaire totale était de 11 % à trois mois ; de 4,6 % à six mois ; de 0,67 % à 9 mois et de 0,58 % à 12 mois du traitement. Sur le plan radiologique, et à 12 mois sous GC, on a obtenu une amélioration des anomalies radiologiques de la TDM thoracique chez 34 patients (45 %) ; un nettoyage incomplet chez 32 malades (42 %) ; un nettoyage complet chez 8 malades (10 %) ; et une stabilisation des anomalies radiologiques chez 2 patients seulement (3 %). La diminution de la taille des adénopathies médiastinales a été notée dans 50 % des cas ; la disparition totale dans 34,61 % et la stabilisation dans 15,39 % des cas. L’amélioration du syndrome interstitiel a été notée dans 66,67 % et la disparition totale dans 32 %.

Conclusion

Les GC sont efficaces à court et à moyen terme et les réponses cliniques, fonctionnelles et radiologiques sont satisfaisantes. Les données de notre étude sont globalement en accord avec les données de la littérature.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 152 - janvier 2020 Retour au numéro
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