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Tuberculose et maladie thromboembolique veineuse (MTEV) au service de pneumo-phtisiologie CHU de Treichville à Abidjan : aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.356 
K. Samake Epse Bagayoko , Z. Kone, A.T. Daix, A.S. Bakayoko, K.M.S. Domoua
 Service pneumologie, Abidjan, Côte d’ivoire 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La tuberculose constitue des facteurs de risques de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV). Il existe un état d’hypercoagulabilité lié à plusieurs facteurs, l’usage de la corticothérapie dans les formes aiguës, l’alitement prolongé chez les tuberculeux cachectiques et l’usage de la rifampicine. Le but du travail est d’étudier les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de cette association.

Méthodes

Étude rétrospective et descriptive portant sur les dossiers médicaux des patients hospitalisés pour tuberculose dans le service de pneumologie de Treichville décembre 2015 à décembre 2017 chez qui la MTEV a été établie.

Résultats

La prévalence hospitalière était de 0,8 %. L’âge moyen était de 38,6 ans avec prédominance masculine (30 %) et la sérologie VIH positive dans 20 % des cas. La dyspnée et douleur thoracique étaient constantes et l’hémoptysie était présente chez 6 patients. Le PS était à 3 chez 8 patients et la moyenne de la FR était de 36 cycles/min, du pouls de 120 batt/min, de la température de 37,8°. La MTEV était suspectée devant le signe de Homans (60 %) et les signes cliniques. Il s’agissait de tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée sensible (30 %) et pharmocorésistante (20 %), forme miliaire (40 %) et pleurale (10 %) la confirmation de la MTEV était apportée au cours de l’hospitalisation par l’échographie doppler (80 %) et l’angioscanner thoracique (20 %) et retrouvait 2 cas d’embolie pulmonaire et 8 cas de thrombose veineuse profonde proximale. Tous les patients ont reçu le traitement antituberculeux associé aux anticoagulants. Le délai moyen de chevauchement du double traitement était de 8,8jours. Le traitement antituberculeux a été poursuivi chez les patients avec évolution favorable (90 %).

Conclusion

Le traitement antituberculeux est efficace malgré l’interaction, rifampicine - AVK Devant le risque accru de survenue de survenue de MTEV chez patient alité, l’institution systématique des anticoagulants s’avère nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 161 - janvier 2020 Retour au numéro
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