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Comparisons of outcomes between first and second generations EGFR-TKIs in stage IV non-small cell lung cancer harboring EGFR mutations - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.460 
P. Mauguin 1, , J. Seitlinger 2, F. Guerrera 3, A. Tiotiu 1, C. Yguel 4, J.M. Vignaud 4, B. Godbert 5, B. Champy 6, P. Scheid 7, F. Chabot 1, M. Beau-Faller 8, S. Renaud 9
1 Pneumologie, Nancy, France 
2 Chirurgie thoracique, Strasbourg, France 
3 Chirurgie thoracique, Turin, Italie 
4 Anatomo-cyto-pathologie, Nancy, France 
5 Pneumologie, Metz, France 
6 Pneumologie, Épinal, France 
7 Pneumologie, Gentilly, France 
8 Pneumologie, Strasbourg, France 
9 Chirurgie thoracique, Nancy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de cette étude rétrospective était de comparer la survie et la tolérance des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de première et de seconde génération chez des patients atteints d’adénocarcinomes bronchiques métastatiques mutés EGFR non sélectionnés rencontrés en pratique courante.

Méthodes

Dans cette étude multicentrique, les données de tous les patients atteints d’adénocarcinome de stade IV muté EGFR et traités par ITK (1re ou 2e génération) entre 2010 et 2018 ont été revues. Les patients ont été assignés en 2 groupes : ITK de 1re génération (erlotinib et gefitinib) vs ITK de 2e génération (afatinib). La survie a été évaluée à l’aide d’un test du Log-rank et du modèle à risque proportionnel de Cox.

Résultats

Deux cent soixante-huit patients ont été inclus dont 221 (82,5 %) traités par ITK de 1re génération et 47 (17,5 %) par afatinib. Dans les 2 groupes, l’âge médian des patients était similaire (68,40 ans [IQR : 8,28] vs 68,43 ans [IQR : 6,54], p=0,89), de même que la proportion de femmes (82,4 % vs 87,2 %, p=0,42). Les patients du groupe afatinib étaient plus altérés sur le plan général (PS2 : 21,3 % vs 13,6 %, p=0,004), avaient une maladie plus avancée (stade M1b ou M1c : 80,9 % vs 63,3 %, p=0,004) avec plus de métastases cérébrales, et étaient porteurs de mutations plus rares (25,5 % vs 5,5 %, p<0,0001). En analyse univariée, la médiane de survie globale sous erlotinib était de 24 mois [IC95 % : 22,1–25,9]. Elle était significativement meilleure en comparaison au gefitinib et à l’afatinib ; respectivement 21 mois [IC95 % : 17,7–24,3] et 14 mois [IC95 % : 11,9–16,0], p=0,03. Cependant, aucune différence significative n’a été observée entre les groupes 1re et 2nde génération, p=0,46. En analyse multivariée, après ajustement sur les facteurs pronostiques identifiés en analyse univariée, on retrouve un impact pronostique de l’erlotinib comparativement à l’afatinib, HR=3,76 [IC95 % : 1,97–7,21 ; p<0,0001]. Il y a eu plus d’effets secondaires dans le groupe 2nde génération par rapport au groupe 1re génération : toxicité cutanée (68,1 % vs 41,6 %, p=0,001) et digestive (61,7 % vs 34,8 %, p=0,0001).

Conclusion

Dans cette étude, il n’a pas été mis en évidence de bénéfice de l’afatinib, comparativement aux ITK de 1re génération en termes de survie chez les patients fragiles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 209 - janvier 2020 Retour au numéro
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