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Étude des lymphocytes T non conventionnels dans la mucoviscidose - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.483 
S. Legué 1, , Y. Jouan 2, C. Paget 3, M. Si-Tahar 3
1 Service de pneumologie, hôpital Bretonneau, Tours, France 
2 Service de médecine intensive et réanimation, hôpital Bretonneau, Tours, France 
3 Centre d’étude des pathologies respiratoires, INSERM U1100, Tours, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La mucoviscidose est caractérisée par une inflammation bronchique chronique associée à des infections respiratoires à répétition. Les mécanismes qui entretiennent cette inflammation sont mal connus. Les lymphocytes T dits « non conventionnels » (LTNC) comprennent les lymphocytes T-γδ, les Mucosal-Associated Invariant T cells (MAIT) et les invariant Natural Killer T cells (i NKT). Les LTNC résident préférentiellement dans les muqueuses, notamment respiratoire, et jouent un rôle dans l’orchestration de la réponse inflammatoire via la production de cytokines et leur cytotoxicité. Notre hypothèse est qu’une dérégulation de l’activité des LTNC pourrait contribuer à l’inflammation chronique des patients mucoviscidosiques.

Méthodes

Étude prospective portant sur des patients adultes suivis au CHU de Tours, débutée le 03/04/2019. Des échantillons de sang et d’expectorations sont régulièrement prélevés dans le cadre du suivi habituel des patients. L’abondance relative des LTNC et leur état d’activation (marqueurs membranaires CD69 et PD-1) sont analysés en cytométrie en flux et comparés à un groupe de sujets sains.

Résultats

À ce jour, 46 patients et 14 témoins ont été inclus. Normalement absents des voies aériennes, la présence de LTNC a été mise en évidence dans les expectorations des patients. Dans le sang, la proportion de MAIT était significativement diminuée par rapport aux donneurs sains. Aucune modification de fréquence n’a été observée pour les lymphocytes T-γδ et les i NKT. Les LTNC circulants des patients présentent des modifications du profil phénotypique (CD69 et PD-1), suggérant un état d’activation important.

Conclusion

La présence de LTNC a été mise en évidence dans les voies respiratoires des patients mucoviscidosiques ainsi que dans le sang dans un état activé, ce qui pourrait contribuer à l’inflammation pulmonaire chronique. L’étude fonctionnelle portant sur la capacité des LTNC à sécréter différents types de cytokines et leur potentiel cytotoxique est en cours. Ces données seront comparées aux données cliniques et à leur évolution chez un même patient.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 219 - janvier 2020 Retour au numéro
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