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L’apport du dosage des précipitines dans le diagnostic de l’alvéolite allergique extrinsèque - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.525 
S. Haimeur , S. Aitbatahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, laboratoire PCIM, UCAM, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les alvéolites allergiques extrinsèques (AAE) ou pneumopathie d’hypersensibilité sont des pneumopathies aiguës ou subaiguës induites immunologiquement par l’exposition chronique et répétée à des particules le plus souvent organiques.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 15 cas d’alvéolite allergique extrinsèque pris en charge au service de pneumologie CHU Mohamed VI de Marrakech entre janvier 2015 et août 2019.

Résultats

Il s’agissait de 12 femmes et 3 hommes. L’âge moyen était de 45 ans. Les expositions retrouvées ont été : les poulets et/ou pigeons chez 10 cas, le foin moisi, les céréales et la paille dans 3 cas et les fibres de laine dans 2 cas. La symptomatologie était faite d’une toux et d’une dyspnée chronique chez tous les patients. La TDM thoracique a retrouvé un verre dépoli bilatéral avec un aspect en mosaïque chez 46 % des patients, des micronodules centro-lobulaires chez 20 % des patients, et un aspect en rayon de miel chez 34 % des patients. Le liquide du lavage broncho-alvéolaire a été lymphocytaire chez 90 % des patients. La recherche des précipitines a été positive chez 35 % des patients. Les étiologies ont été dominées par la maladie des éleveurs d’oiseaux qui a été retrouvée dans 10 cas.

Conclusion

La valeur diagnostique des précipitines est faible dans le diagnostic de la pneumopathie d’hypersensibilité qui repose essentiellement sur des arguments clinique, l’exposition, l’aspect scanographique et le LBA.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 236 - janvier 2020 Retour au numéro
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