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Profils clinique et radiologique de l’hydatidose thoracique - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.530 
S. Hachi, Docteur , A. Ketfi, Professeur, M. Gharnaout, Professeur
 Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’hydatidose est une anthropozoonose cosmopolite causée par l’Echinococcus granulosus, due à l’ingestion d’œufs provenant d’un chien infesté, les éléments anamnestiques et cliniques sont indissociables de l’imagerie et de l’immunologie dans le diagnostic des KH thoraciques.

Méthodes

Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective faite sur 16 patients admis au SPPA EPH Rouiba entre 2012 et 2019 porteurs d’un KH thoracique avec ou sans autres localisations.

Résultats

Il s’agit de 7 femmes et 9 hommes soit un sex-ratio de 1,28, la moyenne d’âge a été de 45 ans. L’exposition animale a été rapportée dans 7 cas (43,75 %). La symptomatologie était dominée par une hémoptysie dans 4 cas (25 %), des signes de surinfection dans 6 cas (37,5 %), une vomique eau de roche dans 2 cas (12,5 %), douleur thoracique dans 3 cas (18,75 %) et un cas de découverte fortuite. L’imagerie thoracique a retrouvé un KHP unique dans 11 cas (69 %) et multiples dans 4 cas (25 %),avec un aspect d’image hydro-aerique dans 10 cas (62,5 %), KH sain 1 cas, image en grelot 2 cas, KH calcifié 2 cas, et un cas d’hydatido-pyo-pneumokyste (6,25 %), il s’y associait une atteinte hépatique dans 7 cas (43,75 %). La fibroscopie bronchique a retrouvé des fragments parasitaires dans 4 cas (25 %), aspect inflammatoire dans 2 cas (12,5 %) et compression extrinsèque par une ADP médiastinale dans 1 cas (6,25 %). Le bilan biologique a retrouvé une hyperleucocytose dans 6 cas (37,5 %) dont un cas d’hyperéosinophilie, la sérologie hydatique a été pratiquée chez tous les patients revenant significativement positive dans 9 cas (56,25 %), douteuse dans 3 cas (18,75 %), négative dans 4 cas (25 %), 12 patients (75 %) ont été confiés en chirurgie thoracique pour ablation du kyste, on déplore un cas décédé par complications mécaniques, 3 (18,75 %) demeurent en surveillance (asymptomatiques/inopérables).

Conclusion

Le diagnostic du KH thoracique est facile à évoquer devant un contexte épidémiologique associé à une imagerie parlante, le traitement est essentiellement chirurgical. La prophylaxie reste nécessaire pour l’éradication de la maladie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 238 - janvier 2020 Retour au numéro
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