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Hydatidose multiviscérale - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.538 
L. Elhamdaoui , H. Jabri, W. Elkhattabi, H. Afif
 Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’hydatidose multiviscérale est une forme rare qui représente 5 à 7,5 % des hydatidoses. Dominée par l’atteinte hépato-pulmonaire, elle peut toucher plusieurs organes. Le traitement essentiellement chirurgical peut poser des problèmes si le kyste est à localisations multiples.

Méthodes

Nous avons mené une étude sur une période de huit ans (janvier 2011 à juillet 2019) concernant 105 cas d’hydatidose.

Résultats

Nous avons recensé 30 cas d’hydatidose multiple dont la prévalence est de 28,5 %. La moyenne d’âge est de 35 ans, le sexe masculin est légèrement prédominant (53 %). Un contage hydatique est retrouvé dans 56 % des cas. Un antécédent de kyste hydatique opéré hépatique dans 5 cas et pulmonaire dans 3 cas. La symptomatologie clinique est représentée essentiellement par la douleur thoracique dans 86 % des cas, un syndrome bronchique dans 73 %, des hémoptysies dans 33 % des cas, l’hydatidoptysie dans 19 % des cas. La majorité des patients sont en bon état général. La radiographie thoracique a objectivé une opacité bien limitée dans 73 % des cas. Le nombre de kystes hydatiques pulmonaires est en moyenne 3. La TDM thoracique a confirmé la nature kystique des opacités thoraciques et a objectivé d’autre localisations ; hépatique dans 43 % des cas, pleurale dans 26 % des cas, médiastinale dans 13 % des cas, splénique dans 7 %, et un cas d’hydatidose diaphragmatique, un cas d’hydatidose cardiaque, et un cas d’hydatidose vertébrale, pariétale thoracique et médiastinale. Le traitement médical à base d’albendazole a été le choix de la prise en charge dans 36 % des cas avec une bonne évolution radio-clinique après un recul de 3 ans, le traitement chirurgical suivi d’un traitement médical est préconisé dans 46 % des cas et un traitement chirurgical seul dans 36 % des cas portant d’abord sur l’atteinte pulmonaire puis les autres organes.

Conclusion

L’hydatidose multiple reste moins fréquente mais peut être grave par ses localisations.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 241 - janvier 2020 Retour au numéro
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